À Beyrouth, une crèche faite des fragments de l'explosion du 4 août
«Nous voulons faire comprendre que dans le cœur de la destruction, Jésus est né, dans les fenêtres et les portes cassées, Jésus est né, parmi les décombres et dans les maisons détruites, Jésus est né. Là où il y a de la désolation, il apporte de l'espérance», a déclaré le père Nicolas Riachy, curé de l’église qui a perdu sa toiture dans l’explosion du 4 août. Ce Noël, pour les Libanais, a également symbolisé la naissance du salut et est censé être un signe du début d'une nouvelle vie.
«Là où il y a des ténèbres, Jésus apporte la lumière; là où il y a de la tristesse, il apporte la joie», a ajouté le père Riachy. Cette église gréco-catholique melkite du Saint-Sauveur, d’une grande valeur historique, construite en 1890, est l’une des plus anciennes de la ville. Elle se situe dans un lieu symbolique, car elle est à la lisière de quartiers non chrétiens.
L’espérance dans la lettre du Pape
Le Liban tient une place à part dans le cœur du Pape François, qui mentionne souvent le pays dans ses prières. Le 24 décembre dernier, l’évêque de Rome a adressé une lettre au peuple libanais dans laquelle il lui exprime sa proximité, sans distinction de communauté ou d'appartenance religieuse, adressant des paroles de réconfort et d'encouragement. Dans cette lettre, le Souverain Pontife interpelle aussi les dirigeants politiques et religieux libanais afin qu'ils s'engagent à «rechercher l'intérêt public». Le Saint-Père y a également annoncé son souhait «de visiter le pays dès que possible».
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