Le cardinal Sako prie pour une année qui fasse tomber la violence en Irak
«Il est triste que notre pays et le monde entier assistent à une course effrénée - parfois armée - pour le pouvoir et l'argent et non pour les personnes et les services", a déclaré le cardinal, chef de l'Église chaldéenne, soulignant qu'il ne peut y avoir de paix réelle «tant que nous ne sortons pas de cet égoïsme meurtrier et que nous n'établissons pas une véritable fraternité entre nous» et que sans paix «il n'y a pas de stabilité ni de progrès». Selon le cardinal, pour y parvenir, il est nécessaire d'éduquer «les gens sur le plan intellectuel, religieux et social aux valeurs de fraternité, de tolérance, de non-violence et de solidarité».
Diffuser pluralisme religieux et intellectuel
Et la mission des religions, explique-t-il, est précisément de diffuser et de consolider cette «culture de paix, de fraternité et d'amour». En ce sens, la tâche des chefs spirituels est de «purifier» et de «renouveler la pensée religieuse» sans porter atteinte à la foi et de «diffuser l'esprit de tolérance et le pluralisme religieux et intellectuel».
L'État est lui aussi appelé à assumer ses responsabilités «en protégeant tous ses membres selon la logique de la citoyenneté, du droit et des institutions, dans le respect de leurs droits et de leur dignité», a encouragé le cardinal Sako.
L'engagement commun pour la paix contre les guerres et pour les droits de l'homme, selon le Patriarche, passe par «l'éducation dans la famille (école à domicile), dans les écoles, dans les églises, dans les mosquées et dans les médias».
Le succès pour le voyage du Pape en mars 2021
Se joignant à l'espérance exprimée par le Pape François dans son Message pour la 54ème Journée mondiale de la Paix, que la nouvelle année «puisse faire avancer l'humanité sur le chemin de la fraternité, de la justice et de la paix entre les peuples, les communautés, les peuples et les États», le cardinal Sako conclut par une invitation à prier pour qu'après une année 2020 marquée par le coronavirus et des «conflits absurdes», la paix «puisse habiter dans le cœur des hommes en Irak, au Moyen-Orient et dans le monde, afin que les murs de la haine et de la violence tombent pour toujours» et pour le succès de la visite du Pape en Irak «afin qu'il trouve la force d'être une nouvelle nation, différente de la précédente».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici