Rupture de glacier dans l'Himalaya: les condoléances des évêques d'Inde
Dimanche 7 février, un morceau de glacier proche de l'Himalaya s'est effondré dans la rivière Rishiganga, provoquant une inondation massive. La région est desservie par un barrage, aujourd'hui endommagé, sur lequel travaillaient de nombreux ouvriers, piégés au bord de la rivière.
Localisé sur le flanc sud de Nanda Devi («la déesse joyeuse» en hindi), plus haut massif montagneux de l’Himalaya entièrement situé en territoire indien (7 816 mètres d’altitude), le phénomène naturel a pris naissance au niveau d’un glacier, dont une partie s’est écroulée dans le cours d’eau.
Une crue soudaine
L'Église catholique locale a immédiatement exprimé ses condoléances et sa proximité avec les victimes: «Nous sommes attristés par la nouvelle de la perte de tant de précieuses vies», a ainsi déclaré Mgr John Vadakel, évêque du diocèse voisin de Binjor. «Nous prions pour les disparus, en espérant qu'ils seront retrouvés sains et saufs. L'inondation a été soudaine», a-t-il ajouté.
Et Mgr Vadakel de préciser combien «le lieu où la catastrophe s'est produite est particulièrement inaccessible et les conditions météorologiques sont défavorables».
Une région extrêmement vulnérable
Certains militants chrétiens des droits de l'homme ont souligné que «l'Uttarakhand est l'une des régions les moins surveillées et les plus vulnérables» de l'Inde: situé au pied de l'Himalaya, elle est en effet particulièrement exposé aux intempéries et aux catastrophes naturelles. Déjà en juin 2013, cet État du nord du pays avait subi de graves inondations causées par une forte tempête, entraînant des glissements de terrain, des coulées de boue et un bilan dramatique de 5 700 morts.
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