En Malaisie, l’Église s’inquiète des effets de la crise sur la santé mentale
Dans une déclaration, publiée le 14 mars, le diocèse souligne que, bien que les maladies mentales soient en hausse dans la société malaisienne, «l'importance de demander de l'aide en temps opportun est ignorée».
Trois adultes sur 10 atteints de maladies mentales
Selon une étude de l'enquête nationale sur la santé et la morbidité, en 2020, les problèmes mentaux en Malaisie faisaient partie des problèmes de santé les plus courants, après les maladies cardiaques. Trois adultes sur dix âgés de plus de 16 ans souffriraient de divers types de maladies mentales. Un scénario aggravé par la pandémie de coronavirus.
En novembre 2020, le ministère de la santé a révélé qu'environ 37 009 appels avaient été passés aux lignes d'assistance téléphonique des services de santé mentale et de soutien psychosocial, dans tout le pays, par des personnes ayant désespérément besoin d'un soutien émotionnel et psychologique. Cependant, dans cette situation dramatique, selon le centre spécialisé de l'Université de Malaya (UMSC), le pays compterait un psychiatre pour 100 000 personnes, alors que le ratio idéal serait d'un psychiatre pour 10 000.
Soutien spirituel et psychologique
Pour cette raison, le diocèse de Kuala Lumpur a décidé de lancer une campagne de sensibilisation aux troubles mentaux, invitant les fidèles à contacter «le ministère de la Santé du diocèse». Dans sa déclaration, l'Église de Kuala Lumpur a donc annoncé une activité de conseil: «Nous offrirons un conseil en ligne et un soutien psychologique à ceux qui en ont besoin». «La Bible nous enseigne que Jésus est notre guérisseur», poursuit le communiqué du diocèse, «et rien n'est impossible à Dieu. Ainsi, quelle que soit la maladie qui nous afflige, nous pouvons, en tant que croyants, demander la guérison au nom de Jésus.»
Le diocèse de Kuala Lumpur dispose d'un ministère de la santé mentale composé de neuf membres dont l'objectif est de former spirituellement les personnes impliquées dans les services de santé mentale, de soutenir et de promouvoir les services de conseil et de soutien aux personnes dans le besoin, et de promouvoir la santé mentale dans le diocèse.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici