Un Triduum Pascal marqué par la pandémie: regards de séminaristes
Adélaïde Patrignani, Rome
L’Église entre dans les trois jours saints qui la conduiront de la dernière Cène jusqu’à la Résurrection du Seigneur, en passant par la Croix. Partout la pandémie de covid-19 marque encore de son empreinte les célébrations. La participation des fidèles est soumise à des mesures plus ou moins contraignantes: en Belgique par exemple, seules 15 personnes au maximum sont autorisées par célébration. La distanciation est de rigueur en France ou au Canada. Souvent le rite du lavement des pieds sera omis, les processions limitées, la veillée pascale avancée pour respecter l’heure du couvre-feu.
Un Triduum «différent», tout comme celui de l’année dernière, mais les mystères célébrés demeurent. Le Jeudi Saint est ainsi célébrée la messe en mémoire de la Cène du Seigneur, qui rappelle l’institution, par le Christ, de l’Eucharistie et du sacerdoce. Pour savoir de quelle manière de futurs prêtres envisagent cette journée et plus largement ce chemin vers Pâques dans le contexte actuel, nous avons rencontré trois séminaristes du séminaire français «Santa Chiara», dans le centre historique de Rome: Augustin, diacre depuis six mois pour le diocèse de Paris, en licence de théologie; Paul, séminariste du diocèse de Bordeaux, en 1ère année de théologie; Vincent, étudiant en 2e année de théologie, séminariste du diocèse de Versailles en région parisienne. Ils seront dans leurs diocèses respectifs, en France pour vivre cette Semaine Sainte:
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