Paix et réconciliation invoquées après l’attaque contre le père Carlassare
Vatican News
«Que tous ceux qui sont liés à la fusillade, déclare l’Amecea, soient traduits en justice et que le bon Dieu, qui cherche la réconciliation de toute l'humanité, intervienne pour la conversion de leur cœur».
Outre l’Amecea, la Conférence des évêques du Soudan et du Soudan du Sud appelle à la justice et prie pour les coupables et exhorte les autorités de Juba à «agir sérieusement pour identifier les responsables et les traduire en justice». L’évêque de Tombura-Yambio, Mgr Barani Eduardo Hiiboro Kussala, précise : «nous condamnons fermement cet acte de méchanceté et de barbarie et demandons à tous de se serrer les coudes en cette période difficile, en défendant les valeurs chrétiennes telles que l'amour, la solidarité, l'attention, l'unité, le pardon et la patience».
«Attaquer une personne innocente et sans défense», ajoute-t-il, «est un acte de lâcheté, profondément mauvais». Enfin, Mgr Kussala adresse un grand merci à tous les missionnaires qui travaillent au Soudan du Sud : «les gens les aiment - conclut le prélat - parce que l'Église dans le pays est née et a grandi grâce aux sacrifices de nombreux frères et sœurs missionnaires».
Le père Christian Carlassare, évêque élu de Rumbek, au Soudan du Sud, religieux combonien, nommé le 8 mars dernier et en attente de l'ordination épiscopale prévue pour le 23 mai, a été blessé aux jambes par deux hommes armés qui ont tiré sur lui dans la nuit du 25 au 26 avril, alors qu'il se trouvait à son domicile. Pour l'instant, le prêtre est hospitalisé à Nairobi, au Kenya, pour recevoir les soins nécessaires.
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