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Des migrants fuyant le Venezuela, à la frontière avec le Brésil. Des migrants fuyant le Venezuela, à la frontière avec le Brésil.  

Le Celam invite à valoriser les réfugiés en Amérique Latine

A l'occasion de la Journée mondiale du réfugié du 20 juin, le Conseil épiscopal latino-américain a lancé un appel invitant les autorités politiques à ne pas voir les réfugiés seulement comme des personnes vulnérables, mais comme des atouts pour la société.

A l'occasion de la Journée mondiale du réfugié, promue par l'ONU le 20 juin, le Conseil épiscopal latino-américain (Celam) ainsi que le réseau Clamor (Réseau catholique latino-caribéen sur la migration, l'asile et la traite des personnes, créé en 2017) ont lancé un appel pour sensibiliser à la richesse que peuvent apporter migrants et réfugiés dans les sociétés qui peuvent les accueillir dans la région. Les deux structures invitent avant tout à porter un regard de compassion et d'empathie sur ces personnes déracinées, mais exhortent aussi à un changement de regard.

 

Vulnérabilité et résilience

Selon le Celam et Clamor, le terme «réfugié peut être synonyme de vulnérabilité, mais il est aussi synonyme de résilience».

En effet, les réfugiés «avec la même force et le même courage avec lesquels ils ont pris la décision de quitter leur foyer pour échapper aux conflits et aux persécutions, parient sur une vie meilleure, s'adaptent de manière saine aux conditions défavorables et reconstruisent l'histoire de leur vie en développant un sentiment d'appartenance aux communautés et aux sociétés d'accueil, apportant diverses contributions à la vie sociale» de leurs pays d'accueil. 

Prélude à la Journée mondiale de septembre

Les deux réseaux d'Église latino-américains rappellent aussi que, pour les catholiques, le 20 juin est une sorte de prélude, de préparation à la célébration, le 26 septembre, de la 107e Journée mondiale du migrant et du réfugié célébrée par l'Église catholique. Celle-ci se déroulera sur le thème: «Vers un nous toujours plus grand». Un thème avec lequel le Pape a voulu indiquer un chemin à suivre dans le monde et semer «l'espérance et l'engagement à construire des sociétés plus inclusives dans lesquelles nous nous reconnaissons comme faisant partie de la même famille humaine, où tous les hommes et toutes les femmes jouissent des biens de la création sans distinction de nationalité, de position politique, de culture ou de race».

Vatican News Service - AP

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21 juin 2021, 14:51