État de santé préoccupant d'Elizabeth II, les réactions des Églises
Delphine Allaire - Cité du Vatican
La Reine est sous surveillance médicale dans son château écossais de Balmoral après que les médecins se sont inquiétés de sa santé, a déclaré Buckingham Palace, jeudi 8 septembre, solennité de la Nativité de Marie. Tous les enfants de la Reine se trouvent ou se rendent dans sa propriété écossaise près d'Aberdeen.
«Après une nouvelle évaluation ce matin, les médecins de la Reine sont inquiets pour la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu'elle reste sous surveillance médicale», indique un communiqué de la Maison royale.
Selon la BBC, il est très inhabituel pour le palais de Buckingham de faire une déclaration de ce type, car il ne souhaite généralement pas faire de commentaires sur les questions médicales de la monarque de 96 ans, qui sont considérées comme privées.
Face à ces inquiétudes pressantes, nombreuses sont les voix politiques et religieuses à apporter leur soutien à la souveraine; de par le monde, mais surtout au Royaume-Uni.
Le cardinal Nichols, président de l'épiscopat catholique britannique
Le cardinal Vincent Nichols, chef de l’Église catholique d’Angleterre et du Pays de Galles, s’est déclaré «inquiet», et a assuré «offrir ses prières» pour la Reine et sa famille: «Que les bénédictions du Seigneur la fortifient et la réconfortent, elle et sa famille».
L'archevêque de Cantorbéry Justin Welby
Le primat d’Angleterre, Justin Welby, archevêque de Cantorbéry, a adressé ses prières et les prières des fidèles anglicans à la Reine. «Que la présence de Dieu renforce et réconforte Sa Majesté, sa famille et ceux qui prennent soin d'elle à Balmoral».
10 Downing Street
Liz Truss, la 15e Première ministre britannique qu’Elizabeth II connait, a pour sa part assuré que toutes ses pensées, et celle de tout le peuple britannique sont tournées vers la Reine et sa famille. La nouvelle chef du gouvernement britannique a rencontré la souveraine à Balmoral mardi 6 septembre.
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