Sénégal: Mgr André Gueye appelle à la solidarité inclusive
Buabualo Muando - Cité du Vatican
Dans une interview accordée à Vatican News, Mgr André Gueye revient sur l’objectif central de la visite sur les tombes des apôtres Pierre et Paul. Elle a été, dit-il, «une occasion de ressourcement spirituel sur la mission de l’Église dans la communion avec le Saint-Siège». Pour l’évêque de Thiès, les retombées immédiates restent la confirmation de la mission d’évangélisation et la recherche du réconfort spirituel et matériel auprès du Saint-Siège. Les rencontres avec le Saint-Père ainsi qu’avec ses collaborateurs dans les différents dicastères, ont offert l’opportunité «d’être écoutés et d’écouter».
L’Église du Sénégal appréciée à travers son engagement inclusif dans la société
Concernant les relations entre l’Église et les autres secteurs de la société, le prélat explique qu’elles sont basées sur une vue d’ensemble. Les œuvres sociales menées par l’Église, notamment, à travers les écoles et les hôpitaux répondent à cette pastorale inclusive. Les défis à relever sur le plan pastoral se basent notamment: sur les principes prioritaires, comme l’annonce de la Parole de Dieu à travers la catéchèse; la construction des lieux de culte, et la liturgie pour toucher les âmes des fidèles. Ce qui leur permet de vivre dans l’espoir; dans un milieu social pauvre, où ils sont en minorité. Avec la pastorale (éducation, caritas, santé), l’Église a établi par exemple, à travers l’hôpital dédié à Saint Jean de Dieu, le système de mutuel de la santé «où le pauvre soigne le pauvre», affirme Mgr Gueye.
L’accueil et l’ouverture envers les migrants
Parlant de la migration, les évêques du Sénégal recourent au plaidoyer auprès des autorités locales ainsi que des candidats à la migration, en vue de se pencher sur les causes profondes qui poussent les jeunes à aller chercher mieux ailleurs. L’évêque de Thiès invite les autorités «à les prendre en charge». «Ce que l’Église fait c’est la sensibilisation, pour que le migrant soit accueilli et accompagné, même dans le vécu de sa foi dans les pays de migration», ajoute-il, estimant que les migrants doivent être accueilli avec respect. «Si quelqu’un se sent obligé de partir pour plusieurs raisons, comme le cas des réfugiés, ces questions doivent être prises en considération par la communauté internationale», conclut-il.
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