Méditation du 4ème dimanche de Pâques: Jésus, la porte des brebis
Lectures: Ac 2, 14a.36-41; Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6; 1P 2, 20-21; Jn 10, 1-10.
Chers frères et sœurs, en ce dimanche de prière pour les vocations, les lectures nous appellent à fixer nos regards sur le Christ. Dans la première lecture, saint Pierre s’adresse à des juifs venus en pèlerinage à Jérusalem: «que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude: Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié». Dans cette affirmation l’apôtre Pierre tentait d’ouvrir les yeux des pèlerins sur le Christ. Il les exhortait à se tourner vers Jésus-Christ afin d’obtenir le pardon des péchés et recevoir le don du Saint-Esprit. Les paroles de Pierre toucha les cœurs et la réponse fut immédiate: «que devons-nous faire»? En effet, cette question témoigne d’une réelle expérience spirituelle. En ce dimanche, ces paroles de Pierre s’adresse aussi à nous. En fixant nos regards sur le Christ crucifié, que nous inspire cette figure?
Chers frères et sœurs, nous sommes appelés à suivre un Christ qui a souffert injustement. Mais la deuxième lecture nous exhorte à ne pas voir cela comme un scandale car: «si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu». Et le Christ nous a laissé un modèle pour que nous le suivions. La contemplation du Christ nous montre donc les exigences de notre vocation chrétienne qui ne peut se manifester que dans l’amour de Dieu et du prochain. Le Christ est notre modèle. Et si jamais nous nous égarons, nous sommes invités à revenir et à tourner nos regards vers lui car il est notre berger.
Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus s’identifie à la porte des brebis: «moi, je suis la porte des brebis. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé». Nous pouvons prendre le temps de méditer sur cette image de la porte. En effet, la porte est le seuil qui nous donne accès à un monde ou à quelque chose. Jésus s’identifie à cette porte qui nous donne accès au salut, à la vie en abondance. Mais qu’est-ce que cela veut dire pour nous aujourd’hui?
En regardant notre vie et notre société, nous pouvons nous rendre compte de toutes les portes possibles qui s’offrent à nous: la porte de la facilité, du mensonge, de la vengeance, du mal, etc. Quelles sont les portes par lesquelles nous sommes déjà passés? Le monde auquel nous avons accédé nous a-t-il apporté la paix du cœur et la joie de vivre? Le Christ aujourd’hui nous propose de nouveau de passer par lui pour avoir la vie. Il nous appelle chacun par son nom. Ne soyons pas sourds à son appel en nous tournant vers d’autres portes où nous serons vidés de nos ressources.
En ce dimanche, l’image de la porte nous interpelle aussi sur notre manière de vivre. Sommes-nous la porte qui donne vie aux autres? Notre porte est-elle ouverte, semi-ouverte, ou fermée? Ceux à qui nous avons donné accès à notre vie ou à notre monde nous ont-ils apporté la paix et le bonheur dont nous avions besoin? Ceux chez qui nous sommes entrés, nous ont-ils procuré la joie? Le Christ nous avertit. Il y a des voleurs qui ne viennent que pour voler, égorger et faire périr, nous laissant vides de notre amour, de notre paix et de notre joie. Sachons alors à qui ouvrir la porte de notre vie et vers quelle porte aller. Le Christ lui, nous attend toujours pour nous offrir la vie en abondance.
En ce dimanche de prière pour les vocations, demandons à Dieu la grâce de ne pas être sourds à son appel et de savoir reconnaître la porte des brebis.
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