Sainte Prisque la Romaine, vierge et martyre
Solenne Cortes – Cité du Vatican
Personne ne connait réellement les dates précises de la vie de la sainte, mais il reste certain que la jeune martyre a vécu aux premiers siècles de notre ère, plus vraisemblablement sous le règne de l’empereur Claude II le gothique (270). D’autres la placent plutôt sous l’empereur Claude Tibère dans les années 50, mais cela importe peu pour l’histoire que l’Église a retenu d’elle.
Aux racines du christianisme
Selon la tradition, Prisque vient d’une famille romaine noble païenne, mais se serait convertie d’elle-même au christianisme. Baptisée à l’âge de ses 13 ans, elle refuse d’adorer la statue d’Apollon face à l’empereur Claude II. Ensuite, malgré les nombreuses persécutions et tortures que les autorités romaines lui faisaient endurer à cause de sa foi, la jeune fille a toujours affirmé fermement son attachement à Jésus Christ. Mise en prison, ébouillantée, flagellée, on raconte que jetée dans l’arène, les lions se seraient couchés tranquillement à ses pieds au lieu de se jeter sur elle. De la même manière, on dit aussi que mise au bucher, elle serait miraculeusement restée en vie. Finalement, Sainte Prisque fut décapitée sur la route qui mène de Rome à Ostie, Via Ostiensis.
À sa mort, les chrétiens ont enterré son corps sur l’Aventin à l’endroit même de sa mort, c’est pourquoi les catacombes qui s’y trouvent portent son nom aujourd’hui. Une église a également été construite en son souvenir, l’église Sainte-Priscille, que l’on peut toujours visiter.
Le culte à cette sainte martyre est très historique et ancien. Le Pape François a dernièrement célébré une messe en novembre 2019 pour la commémoration des fidèles défunts dans ses catacombes. Son courage et sa foi inébranlables sont restés comme un exemple pour toute la communauté chrétienne catholique.
Les catacombes de Sainte Prisque
Les catacombes, dont l’ancien terme en grec est «coemeterium», signifient «dortoir». Ce nom signifie que pour les chrétiens, l'enterrement n'est rien de plus qu'un moment temporaire, en attendant la résurrection finale. Celles de Sainte Prisque à Rome sont l’un des plus vastes lieux de sépulture des premiers chrétiens. Parmi eux, se trouvent plusieurs papes: Marcellin, Marcel Ier, Sylvestre Ier, Libère, Sirice et Célestin Ier y sont inhumés.
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