Recherche

Politique de cookies
Le portail Vatican News utilise des cookies techniques ou similaires pour faciliter la navigation et garantir l'utilisation des services. En outre, des cookies tiers, techniques et d'analyse, peuvent être utilisés. Pour en savoir plus, cliquez ici. En fermant cette bannière, vous consentez à l'utilisation de cookies.
J'ACCEPTE
Rondo - Allegro vivace
Grille Podcast
Photo d'illustration. Photo d'illustration.  

Projet de loi sur la fin de vie: l’Église de France nomme des porte-paroles

Dans une note adressée aux journalistes francophones ce mercredi, la Conférence des évêques de France a annoncé nommer un porte-parolat de quatre évêques pour représenter la position de l’Église française dans le débat sur la fin de vie. Le 10 avril, le projet de loi du gouvernement, ouvrant la voie à une aide à mourir sous conditions strictes, a été présenté en Conseil des ministres.

Vatican news

Quatre voix de la Conférence des évêques de France (CEF) seront désormais les interlocuteurs privilégiés pour s’exprimer autour du débat sur la fin de vie. Dans une note adressée aux journalistes francophones le 10 avril, jour de présentation en Conseil des ministres du projet de loi du gouvernement français sur la fin de vie, la CEF a dévoilé les noms des évêques désormais porte-parole sur le sujet.

Parmi eux, Mgr Vincent Jordy, vice-président de la CEF et archevêque de Tours. Il fait également partie depuis fin 2022, du groupe de travail sur la fin de vie mis en place par le Conseil permanent de la CEF. Un groupe auquel appartiennent également deux autres des porte-paroles désignés, Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, et Mgr Pierre-Antoine Bozo, porte-parole de l'épiscopat et évêque de Limoges. Enfin, Mgr Emmanuel Gobillard fait également partie de ce nouveau porte-parolat. L’évêque de Digne, Riez et Sisteron, précise le communiqué, «a fait partie pendant quatre ans, de 1994 à 1998, de l’équipe d’aumônerie de l’hôpital Spallazani à Rome, spécialisé dans les phases terminales des maladies infectieuses» et ainsi «accompagné un très grand nombre de patients jusqu’aux tout derniers instants de leur vie». 

Église et soignants s’opposent au texte

Présenté mercredi en Conseil des ministres, le texte ouvre la possibilité de recours à une aide à mourir, sous conditions strictes, c’est-à-dire uniquement pour des personnes majeures, capables d’un discernement entier, et atteintes d’une maladie incurable avec un pronostic engagé à court ou moyen terme. Un texte auquel s’oppose l’Église de France, qui dénonce «une loi de suicide assisté et d’euthanasie», mais aussi de nombreux soignants en soins palliatifs. Ces derniers estiment que le gouvernement doit en premier lieu se préoccuper du développement de ces soins dans le pays.

Les députés vont entamer fin mai l'examen du texte dans l'hémicycle, début d'un long trajet parlementaire qui pourrait prendre jusqu'à deux ans avant l'adoption d'une loi en bonne et due forme.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

11 avril 2024, 12:50
Précédent
Mars 2025
lun.mar.mer.jeu.ven.sam.dim.
     12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
31      
Suivant
Avril 2025
lun.mar.mer.jeu.ven.sam.dim.
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
282930