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Sœur Marceline Ebia, religieuse ivoirienne de la communauté catholique Mère du Divin Amour Sœur Marceline Ebia, religieuse ivoirienne de la communauté catholique Mère du Divin Amour 

Miséricorde Divine, l’expression de l’amour et de la bonté de Dieu

Dimanche 7 avril, deuxième dimanche de Pâques de l'année liturgique B, a été célébrée la Divine Miséricorde. Cette célébration instituée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000 permet, selon sœur Marceline Ebia, religieuse ivoirienne de la communauté catholique Mère de Divin Amour, de faire l’expérience de l’amour et de la bonté de Dieu. Elle «nous ouvre à l'amour des autres et nous permet d'avoir un cœur miséricordieux».

Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican

Le dimanche de la Divine Miséricorde a été institué par l’Église et est célébré chaque deuxième dimanche de pâques, offrant aux chrétiens la possibilité de faire l’expérience de l’amour et de la bonté de Dieu. Dans une interview avec Vatican News, la sœur Marceline Ebia de la communauté catholique Mère du Divin Amour, enseignante chercheure en philosophie à l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO) à Abidjan, en Côte d’Ivoire, nous partage sa conception de la Divine Miséricorde et son expérience de la dévotion à celle-ci.

Miséricorde Divine, chemin de pardon et de réconciliation

«Nous ne sommes plus à l’heure de "œil pour œil, dent pour dent". Si nous voulons rendre aux autres le mal qu'ils nous font, on ne s'en sortira jamais». C’est ce qu’a déclaré sœur Ebia dans un entretien avec Vatican News. Pour elle, l’institution de la dévotion à la Divine Miséricorde permet aux chrétiens de se rendre compte que la miséricorde de Dieu surpasse même la justice. Elle invite ainsi à une prière et à la dévotion à la Divine miséricorde, car «en faisant l'expérience de la prière de la Miséricorde Divine, nous recevons l'amour et le pardon de Dieu». Cette expérience, a-t-elle poursuivi, permet à chacun de pardonner et de devenir «miséricordieux comme Dieu est miséricordieux», car c’est la seule et «vraie source de guérison intérieure».

Ainsi, ayant fait l’expérience de la Miséricorde Divine, l'on peut se libérer de la haine, «car elle est là pour nous apaiser». Pour sœur Ebia, «le monde qui va mal avec les guerres et les violences, les injustices partout et nulle part, c'est vrai qu'on a l'impression qu'il n'y aura que le bâton de Dieu levé sur nous comme une épée, mais nous ne devons pas oublier que la miséricorde de Dieu surpasse la justice des hommes».


Une expérience personnelle de la dévotion à la Divine Miséricorde

«Dieu est un Dieu miséricordieux, c'est l'expérience que j'ai de Dieu depuis un moment même si dès ma jeunesse chrétienne, j’étais plus centrée sur le Dieu comme juge», a confié sœur Ebia. Elle a rappelé, à travers cette expérience, l’image de l’enfant prodigue présenté dans l’Évangile selon saint Luc (cf. Lc 15, 11-31). Cette vision de la Divine Miséricorde a été une motivation pour une dévotion à la Divine Miséricorde qui a conduit la religieuse ivoirienne à passer de la considération d’un Dieu juge à un Dieu miséricordieux qui pardonne et qui attend toujours le retour de ses enfants après avoir commis une faute, un péché.

Dans ce sens, convaincu que vivre la conception de la Divine Miséricorde, c’est apprendre de Dieu le sens du pardon et de la réconciliation, l’enseignante de philosophie à l’UCAO diffuse cette spiritualité à travers les rencontres avec des personnes qui n’ont pas expérimenté cette grâce, ainsi que sur les réseaux sociaux où elle exerce son apostolat, notamment sur Tiktok. Invitant à faire l’expérience de la dévotion à la Miséricorde Divine, la religieuse témoigne que la prière de la miséricorde divine est «une source de paix intérieure, un lieu de refuge parce qu’elle me permet d'avoir non seulement confiance en Dieu, mais aussi et surtout de savoir que Dieu aime malgré tout, qu’il pardonne autant de fois que l'on revient vers lui».

Suivre Sœur Marceline Ebia sur la Divine Miséricorde.

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08 avril 2024, 12:53