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La fête annuelle des Scalabriniens à Soleure en Suisse. La fête annuelle des Scalabriniens à Soleure en Suisse.  (Copyright: Antonio Poças / IZB-Scalabrini))

Les Scalabriniens réunis autour du thème de la fraternité pour leur fête annuelle

Quatre-cents personnes ont participé à la Fête Scalabrini 2024 à Soleure en Suisse, au Centre international Scalabrini. Durant toute une journée, laïcs et consacrés de cet ordre missionnaire inspiré de saint Jean-Baptiste Scalabrini ont réfléchi ensemble sur le thème de la fraternité.

Vianney Groussin – Cité du Vatican

«Nous avons un rêve: la fraternité». Pour leur fête annuelle, les Scalabriniens ont voulu mettre l’accent sur la fraternité, «un rêve non seulement enraciné dans le cœur de chaque homme et de chaque femme, mais aussi le rêve de Dieu lui-même», selon Béatrice Panaro, missionnaire séculière scalabrinienne.

Des temps d'échange et de partage

Pour l’occasion, plusieurs invités sont venus parler de leur expérience de la fraternité devant les quelques 400 participants venus de 32 pays, dont des jeunes et adultes, des familles avec enfants et adolescents, des habitants locaux, des personnes migrantes et réfugiées, des étudiants internationaux, ou encore des représentants du diocèse de Bâle, et plusieurs missionnaires scalabriniens de la région et d’ailleurs. Le premier forum de la journée a laissé la parole à Daniele Supino (d'origine italienne et enseignant au lycée de Soleure), Antonella Torchiaro (originaire de Calabre et médecin à Rome), Shadi Rbat (arrivé de Syrie comme demandeur d'asile en Allemagne et aujourd'hui doctorant en ingénierie électrique) et enfin Anna Fumagalli (missionnaire séculière scalabrinienne). «Des voix à contre-courant par rapport au climat généralisé qui voudrait nier le rêve de fraternité et de paix», se réjouit Béatrice Panaro.

“Les collaborateurs de Dieu qui travaillent même inconsciemment à l'accomplissement de ses desseins sont nombreux en tout temps, mais dans les grandes époques historiques de changement, ils sont plus nombreux que nous ne le savons, plus nombreux que nous ne le pensons”

Des ateliers en petits groupes ont aussi eu lieu pour que chacun puisse partager son engagement en faveur de la fraternité, «chacun de manière différente», souligne Béatrice Panaro qui rappelle à ce propos les mots de Jean Baptiste Scalabrini: «les collaborateurs de Dieu qui travaillent même inconsciemment à l'accomplissement de ses desseins sont nombreux en tout temps, mais dans les grandes époques historiques de changement, ils sont plus nombreux que nous ne le savons, plus nombreux que nous ne le pensons».


Un nouveau membre pour la communauté de Soleure

L’après-midi, l’évêque de Bâle, Mgr Félix Gmür a présidé une messe dans la cathédrale, et a été remercié par Adelia Firetti, fondatrice de l’ordre en 1961, et Regina Widmann, l'actuelle responsable générale, pour sa proximité et son soutien aux scalabriniennes depuis leurs débuts. Au cours de la célébration, la communauté et tous les participants à la journée ont aussi pu se réjouir de l’entrée d’une nouvelle missionnaire dans leur communauté: Antonella Torchiaro a prononcé ses premiers vœux de «pauvreté, chasteté et obéissance» au sein des Missionnaires Séculières Scalabriniennes de Soleure.

Antonella Torchiaro devant Mgr Félix Gmür
Antonella Torchiaro devant Mgr Félix Gmür

Jean-Baptiste Scalabrini était évêque de Plaisance au XIXème siècle, et a fondé les Missionnaires de Saint-Charles, aussi appelés les Scalabriniens. Plus tard en 1961, Adelia Firetti crée à Soleure un second ordre religieux pour continuer l’œuvre du prélat italien, les Missionnaires Séculières de Scalabrini. Canonisé en 2022, Scalabrini était particulièrement dévoué auprès des migrants, et les Scalabriniennes restent aujourd’hui très engagées auprès d’eux dans leur mission. 


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08 mai 2024, 15:20