Recherche

 Célébration des 25 ans de l’orphelinat Saint-Jean de Déido au Cameroun, samedi 1er juin 2024 Célébration des 25 ans de l’orphelinat Saint-Jean de Déido au Cameroun, samedi 1er juin 2024 

Cameroun: l’orphelinat Saint-Jean de Déido célèbre ses 25 ans

L’orphelinat Saint-Jean de Déido a célébré le 1 juin son jubilé d’argent d’existence lors d’une messe solennelle présidée par l’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda, en la paroisse Saint Jean du quartier Déido. Administrée par les religieuses de la congrégation des Sœurs de la Passion, la structure soutient une centaine d’enfants. L’archevêque a invité des personnes de bonne volonté à apporter leur aide pour contribuer à l’éducation de ces enfants.

Paule Valérie Mendogo - Edea

L’orphelinat Saint-Jean de Déido encadre une cinquantaine d’enfants qui y résident ainsi que d’autres suivis de près et placés dans des familles d’accueil à travers le pays. Il reçoit des enfants orphelins à bas âges, et des bébés qui sont jetés dans la rue. L’institution fut fondée en 1999 par un prêtre de l’archidiocèse de Douala, l’abbé Clément Njewel, avec l’approbation du Cardinal Christian Tumi, alors archevêque, tous deux d’heureuse mémoire.

La célébration des 25 ans de cette structure a été placée sous le signe de l’avenir, matérialisé par les couleurs bleue et jaune symbolisant respectivement le sourire éclatant qu’arboraient la centaine d’orphelins suivis dans cet orphelinat et la très grande dévotion mariale qui y règne.

Soeur Antoinette Ngo Ngwi, de la Congrégation des Soeurs de la Passion, responsable de l'orphelinat Saint-Jean de Déido, à Douala, au Cameroun.
Soeur Antoinette Ngo Ngwi, de la Congrégation des Soeurs de la Passion, responsable de l'orphelinat Saint-Jean de Déido, à Douala, au Cameroun.

Un appel à la collaboration

Pour Mgr Kleda, «il ne faudrait pas qu’on se rende compte que quelque chose a manqué à ces enfants» par le fait qu’ils ont perdu leurs parents. Il encourage les Sœurs de la Passion à continuer leur mission en se donnant afin que ces enfants «soient bien éduqués» pour un bel avenir du Cameroun et du monde. Ce sont eux qui deviendront «plus tard des Hommes aux services de leurs frères et sœurs», a-t-il déclaré. La réalisation d’un tel vœu nécessite la participation de tout le monde, a souligné l’archevêque.  Il invite à prendre l’exemple du Christ «qui s’est mis au service de tous, jusqu’au don total de sa vie».

Tenir un orphelinat, une tâche ardue

La responsable, Sœur Antoinette Ngo Ngwi, qui est au service de l’orphelinat depuis sa création, a rendu grâce «en voyant ces enfants qui ont grandi et qui sont des personnes aujourd’hui dans la vie».

Le curé de la paroisse Saint-Jean de Déido, l’abbé Eloi Ngambi, a souligné dans son intervention des efforts faits pour accomplir cette mission. «Tenir un orphelinat est une tache extrêmement ardue, d’autant plus qu’on rencontre ici des enfants à très bas âges, sans parler des bébés qui sont jetés dans la rue et que les sœurs récupèrent», a-t-il fait remarqué. L’abbé Ngambi a salué l’œuvre des Sœurs de la Passion et leur a exprimé ses encouragements. Il a invité les personnes de bonne volonté à les soutenir dans l’encadrement de ces enfants.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

05 juin 2024, 12:48