Photo d'illustration. Photo d'illustration.   (AFP or licensors)

Argentine: des agents pastoraux dénoncent la traite des êtres humains

«J'étais un étranger et vous m'avez accueilli dans votre maison». Ce thème était au cœur d’une rencontre des délégués et agents pastoraux des 29 diocèses, et des mouvements «Arcores» et «Jesuit Migrant Service», le Service des jésuites pour les migrants, tenue la dans ville de Luján en Argentine.

Vatican News

«Les témoignages de vie et du chemin parcouru par Mama Antula et Cura Brochero, nous montrent que nous sommes tous frères et sœurs, membres d'une Église synodale», ont affirmé les participants à la rencontre nationale de la pastorale des migrants et des personnes itinérantes en Argentine, qui s'est tenue du 6 au 8 juin à Luján en Argentine. 

La traite des êtres humains 

«La lutte contre la traite des êtres humains nous interroge et nous interpelle», ont-ils souligné dans leur communiqué final. Les participants à cette rencontre sont conscients du problème social qui, «sous des formes aussi diverses et brutales, nie la dignité humaine», et que «la traite des êtres humains est un crime contre l'humanité», pour reprendre les mots du Saint-Père. Avec le Pape, ont-ils écrit, «nous le dénonçons également: "La traite des êtres humains est une activité ignoble, une honte pour nos sociétés qui se considèrent civilisées"».

Exploitation sexuelle des adolescents 

Les délégués et agents pastoraux de 29 diocèses et des mouvements Arcores et Jesuit Migrant Service ont aussi dénoncé l'exploitation sexuelle des personnes, «en particulier des enfants et des adolescents, le travail forcé, la prostitution, le trafic de drogue et d'armes, les meurtres sous contrat, la maternité de substitution et le commerce d'organes». 


«Nous sommes confrontés au défi des frontières culturelles, géographiques et politiques le long des différentes routes migratoires dans notre pays. La situation politique et sociale, les abus institutionnels et la pauvreté douloureuse et visible, aggravent toutes ces situations de vulnérabilité des migrants et des itinérants». En raison de ces temps difficiles et confus, «les consulats et bureaux de migration ont été supprimés dans différentes parties du pays, ce qui complique et entrave l'intégration des migrants».

Des gestes d'amour 

Lors de la rencontre, les participants ont partagé les fruits de l'année vécue à la lumière des slogans «accueillir, protéger, promouvoir, intégrer et célébrer», chacun à partir de sa place et de sa tâche, «avec de petits et constants gestes d'amour, tous essayant d'être des instruments du Royaume de Dieu».

Aux pieds de la patronne de la nation, la Vierge de Luján, les fidèles engagés dans la pastorale des migrants ont réaffirmé leur conviction de la «dignité sacrée inaliénable de toute personne humaine au-delà de son origine, de sa couleur et de sa religion».

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10 juin 2024, 16:25