Recherche

Photo d'illustration. Photo d'illustration. 

Méditation du 13è Dimanche ordinaire B: Jésus transforme nos souffrances en joie

Le père jésuite Rigobert Kyungu nous introduit à la méditation, avec les lectures du 13ème dimanche du Temps ordinaire, de l’année liturgique B.

Lectures: Sg 1, 13-15; 2, 23-24  Ps 29 (30), 2.4, 5-6ab, 6cd.12, 13   2Co 8, 7.9.13-15   Mc 5, 21-43

Frères et Sœurs,

Les lectures de ce treizième dimanche du temps ordinaire abordent les questions existentielles de la maladie et de la mort, en lien avec la problématique de la foi.

Dans la première lecture, l’auteur du livre de la Sagesse affirme que Dieu a créé l’homme pour l’immortalité et que c’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde. La compréhension actuelle de ce texte nous permet de comprendre que l’écrivain biblique se réfère à la mort éternelle, introduite par le diable, mais à laquelle l’on peut échapper en s’attachant à Dieu. Car Dieu, Lui, nous apporte la vie éternelle, par l’entremise de son Fils venu en ce monde pour que nous ayons la vie en abondance (Jn 10,10). Parlant de l’incorruptibilité, l’auteur du livre de la Sagesse, qui écrivait quelques siècles avant l’avènement de Jésus, annonce implicitement le thème de la résurrection des morts, devenu explicite dans la personne de Jésus.

Dans l’évangile, Jésus guérit une malade et ressuscite une personne qui vient de mourir. Ce passage fait partie d’un ensemble de textes où l’on voit se déployer la puissance et la gloire de Jésus. Cet extrait de l’évangile vient immédiatement après la scène de la guérison de l’homme qui était possédé par une légion de démons, dans le pays des Géraséniens. La maladie de la femme hémorragique avait duré douze ans, exactement le nombre d’années de l’âge de la fille de Jaïre, que Jésus venait de ressusciter. Ce chiffre biblique exprime la totalité et dans le cas présent, la gravité de la maladie de la femme hémorragique et l’intensité de la douleur que provoquerait la disparition d’une si jeune fille.

Par son intervention, Jésus change la situation et transforme la souffrance en joie et le désespoir en espérance. Alors que pour les gens l’enfant est mort, pour lui, la fille dort seulement. Tant avec la jeune fille qu’avec la femme hémorragique, Jésus a établi un contact personnel pour leur transmettre la force de Dieu. Aujourd’hui aussi, Jésus peut encore nous rejoindre dans nos situations de maladie et même face à la réalité de la mort. L’enjeu pour nous est celui d’entrer dans une relation personnelle avec lui, par la foi.

Dans la deuxième lecture, saint Paul établit un lien entre la foi et la générosité. A ses yeux, la foi doit s’exprimer dans une abondance de générosité; elle doit se traduire en don de soi pour les autres, afin que tous vivent dans l’égalité. Paul nous invite à imiter la générosité de Jésus qui s’est fait pauvre pour nous combler de ses dons. En effet, la générosité est aussi une manifestation de la charité.

Demandons au Seigneur d’augmenter en nous la foi, la charité et l’espérance, et que ces vertus soient manifestes dans toute notre vie, y compris face à la maladie et à la mort. Amen!

Suivre la méditation proposée par le père Rigobert Kyungu, SJ.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

29 juin 2024, 13:20