En Espagne, l'Église approuve un plan de réparation pour les victimes d'abus
Vatican News
«Nous offrons aux victimes d'abus en particulier, mais aussi à la communauté chrétienne -et nous voudrions offrir à la société- l'expérience du travail partagé de communion». C'est ainsi que Mgr Luis Argüello, archevêque de Valladolid et président de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), a présenté l'esprit de l'approbation du Plan pour la réparation intégrale des victimes d'abus (PRIVA). Au cours des dernières années, a fait savoir Mgr Luis Argüello, près de 300 bureaux ont été créés dans les diocèses et congrégations religieuses. Nombre d'entre eux ont franchi le pas pour devenir des bureaux d'accompagnement en matière de prévention, de formation et de réparation. Avec ce Plan, l'Église espagnole veut écouter et accompagner les victimes. Il a invité au respect de la société et des administrations publiques, car l'Église d'Espagne «a ses propres règles de fonctionnement».
Pour sa part, le président de la Conférence espagnole des religieux, Jesús Díaz Sariego OP, a souligné que l'Église travaille depuis plusieurs années par «sa solidarité avec ceux qui souffrent», sur toutes les questions relatives aux abus sexuels sur mineurs.
Mais aujourd'hui, l'Église dans son ensemble «fait un grand pas en Espagne». Un signe «public et visible» d'un discernement commun. Sans perdre l'objectif que sont les victimes: «elles sont au centre de notre travail», a dit le président de la Conférence espagnole des religieux.
Victimes, réparation et prévention
Les trois champs d'action envisagés par PRIVA sont: «les victimes, la réparation et la prévention». En ce qui concerne les victimes, le Plan pour la réparation intégrale des victimes d'abus propose entre autres, que les bureaux d'accueil, de soins et d'accompagnement des victimes, fournissent une orientation et une assistance juridique, et améliorent l'information offerte dans les tribunaux ecclésiastiques.
Ensuite, au niveau de la réparation, l'engagement pris comprend que «l'assistance doit être complète, selon les besoins de chaque personne: pastorale et spirituelle; médicale, thérapeutique, psychologique et sociale; et légale, juridique et économique». En outre, l'Église, par l'intermédiaire de la CEE et de la Conférence espagnole des religieux, doit se donner les moyens d'indemniser les dommages réels et certains.
Pour la prévention, il est suggéré, entre autres actions, d'offrir une formation initiale sur le thème des abus envers les mineurs au début de chaque cours pastoral dans les différents domaines de la pastorale, et de proposer des mesures et des protocoles d'action dans les activités avec les mineurs et les personnes victimes d'abus sexuels.
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