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Le patriarche Pierbattista Pizzaballa avec la communauté chrétienne de Gaza en mai 2024. Le patriarche Pierbattista Pizzaballa avec la communauté chrétienne de Gaza en mai 2024. 

Prier pour la paix en Terre Sainte: l'appel du cardinal Pizzaballa

À quelques jours de la fête de l’Assomption, le patriarche latin de Jérusalem s’adresse aux fidèles pour demander à chacun «un moment de prière d'intercession pour la paix auprès de la Sainte Vierge Assumée au ciel».

Jean-Charles Putzolu - Cité du Vatican

Les appels à la paix des religieux de Terre Sainte sont incessants depuis le début du conflit qui a suivi le terrible attentat du Hamas le 7 octobre 2023. Le cardinal Pizzaballa s’est aussi rendu à Gaza auprès des populations palestiniennes, victimes de la guerre entre Israël et les combattants du Hamas, pour tenter d’apporter un peu de réconfort.

Or, en ces jours «importants pour pouvoir renverser le conflit, et parmi eux en particulier le 15 août, qui est pour nous le jour de la solennité de l'Assomption de la Vierge Marie au ciel», le patriarche latin de Jérusalem lance un appel à la prière, invitant chacun à trouver un temps, au pied de la Vierge, pour prier et demander l’intercession de la Mère de Dieu pour la paix en Terre Sainte. «Je souhaite que les paroisses, les communautés religieuses contemplatives et apostoliques, ainsi que les quelques pèlerins présents parmi nous, s'unissent dans le désir commun de paix que nous confions à la Très Sainte Vierge», écrit le cardinal dans un message publié sur le site internet du patriarcat.

Le 15 août, en effet, des négociations reprendront pour une trêve et la libération des otages israéliens toujours aux mains du Hamas. Israël, pressé par la communauté internationale et en particulier les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, a accepté de renouer le dialogue.

Dépasser la colère et la haine

Pierbattista Pizzaballa, revenant sur les «nombreux mois» écoulés depuis le début du conflit, observe que «les souffrances […] et le désarroi […] sont toujours intacts, mais ils semblent continuellement alimentés par la haine, le ressentiment et le mépris qui ne font qu'accroître la violence et rendre plus difficile la recherche de solutions».

La niveau de colère et la douleur sont tels qu’il est «de plus en plus difficile, remarque-t-il, de trouver des personnes et des institutions avec lesquelles il est possible de parler de l'avenir et de relations pacifiques».

Après avoir fait tout ce qui était possible «pour aider et être proche de tous, en particulier de ceux qui sont le plus durement touchés», conclut le cardinal, il ne reste que la prière: «Face à tant de mots de haine, trop souvent prononcés, nous voulons apporter notre prière, faite de mots de réconciliation et de paix».

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10 août 2024, 11:03