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Le polyèdre «Hati Indonesia» est composé de 187 pièces d'art uniques qui comprennent des matériaux recyclés, des éléments naturels et des tissus. (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News). Le polyèdre «Hati Indonesia» est composé de 187 pièces d'art uniques qui comprennent des matériaux recyclés, des éléments naturels et des tissus. (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News). 

Le polyèdre "Cœur de l'Indonésie", un signe d'unité dans la diversité

Avant la visite du Pape François à la maison des jeunes «Grha Pemuda» à Jakarta mercredi, la fondation Scholas Occurrentes a organisé une conférence de presse pour présenter l'œuvre d'art «Hati Indonesia», ou «Cœur de l'Indonésie», à laquelle le Pape François doit ajouter la dernière pièce.

Mark Saludes, LiCAS News – Cité du Vatican

La fondation Scholas Occurrentes a tenu une conférence de presse à Jakarta lundi pour illustrer la visite du Pape François le 4 septembre, date à laquelle il participera à une œuvre d'art collective en ajoutant la dernière pièce au projet de polyèdre appelé «Hati Indonesia» ou «Cœur de l'Indonésie».

Lors de la conférence de presse, la Fondation pontificale a dévoilé le projet de polyèdre qui, selon le groupe, symbolise la «richesse de la diversité culturelle et religieuse de l'Indonésie».

Marchellu Rafi, l'architecte responsable de «Hati Indonesia», a souligné que la structure comporte de nombreux triangles «uniques» et «différents» les uns des autres.

«Il a été réalisé par plus de 1 500 personnes. Il a impliqué différentes communautés de différents milieux, socio-économiques et religieux», a-t-il mentionné.

L'architecte de «Hati Indonesia», Marchellu Rafi (tenant le micro), lors de l'événement médiatique au Graha Pemuda Kompleks (Photo par Mark Saludes / LiCAS News).
L'architecte de «Hati Indonesia», Marchellu Rafi (tenant le micro), lors de l'événement médiatique au Graha Pemuda Kompleks (Photo par Mark Saludes / LiCAS News).

Rafi a expliqué que le polyèdre est en forme de cœur parce qu'il représente différentes «races, religions et origines» qui sont unies et connectées «pour former une seule» entité.

«Vu de l'extérieur, la forme est plus colorée. Elle symbolise notre diversité, qui est pleine de couleurs. Mais si nous voyons plus profondément, elle est plus blanche. Le 4 septembre, le Pape François rencontrera les jeunes de Scholas Occurrentes et entrera dans le polyèdre en forme de cœur», a-t-il affirmé.

Pablo Palmeyro, directeur du projet de polyèdres «Hati Indonesia» (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News).
Pablo Palmeyro, directeur du projet de polyèdres «Hati Indonesia» (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News).

«Il donnera également une lettre, deux mots, qui seront unis aux mots des différents jeunes qui y écriront également. La position sera donc égale. Et ce sera une bénédiction pour nous», a précisé Rafi.

Pablo Palmeyro, chef de projet de «Hati Indonesia», a ajouté que «l'extérieur du polyèdre est composé de 187 œuvres d'art uniques qui comprennent des matériaux recyclés, des éléments naturels et des tissus».

«C'était un véritable défi car, en même temps que l'équipe d'architectes construisait la structure, le reste de l'équipe apportait les pièces du triangle aux différentes communautés [à travers l'Indonésie]», a t-il expliqué.

Jose Maria del Corral (R) lors de l'événement médiatique à Jakarta (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News).
Jose Maria del Corral (R) lors de l'événement médiatique à Jakarta (Photo par Peter Monthienvichienchai / LiCAS News).

Scholas Occurrentes, est une organisation internationale à but non lucratif fondée par le Pape François en 2013, qui opère dans plus de 190 pays pour éduquer les jeunes à la «culture de la rencontre» par le biais des arts, des sports et de la technologie.

L'organisation donne aux jeunes les moyens d'identifier les problèmes clés de leurs communautés et de développer des solutions innovantes.

Jose Maria del Corral, président mondial de Scholas, a rappelé que l'organisation était «née il y a 30 ans avec Jorge Bergoglio, avant qu'il ne devienne Pape».

«Nous sommes nés au milieu d'une crise, comme l'a toujours dit le Pape François. Dans notre pays, il y avait beaucoup de problèmes politiques et économiques. Tout le monde (est) contre tout le monde», a-t-il confié.

«Dans un pays riche, les gens mouraient de faim et cherchaient de la nourriture partout. Le père Jorge Bergoglio a identifié la crise du pays comme un problème d'éducation», a ajouté M. Del Corral.

Le 19 décembre 2013, le Pape François lui a dit que le «problème de l'éducation» ne concernait pas seulement l'Argentine, mais qu'il s'agissait d'un «problème mondial».

«Si nous ne changeons pas l'éducation, le monde ne changera pas», a déclaré Maria Del Corral aux journalistes à Jakarta.

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03 septembre 2024, 10:16