Nigeria: 11 jours après son enlèvement, l’abbé Thomas Oyode libéré de ses ravisseurs
Vatican News
Onze jours s’étaient écoulés depuis la disparition de l’abbé Thomas Oyode, enlevé la nuit tombante du 27 octobre dernier. Des hommes armés avaient attaqué le petit séminaire de l'Immaculée Conception à Ivhianokpodi-Agenebode, dans la zone du gouvernement local d'Etsako East de l'État d'Edo, alors que les prêtres et les séminaristes observaient les prières du soir. Onze jours où l’espoir que l’on puisse encore retrouver ce vaillant serviteur qui s’était donné en échange à deux de séminaristes pris en otage par des assaillants, se perdait chaque jour davantage. Spes non confudens, l’abbé Oyode a été retrouvé ce mercredi 6 novembre 2024 vers 19h00, dans un village proche d'Ajaokuta, dans l'État voisin de Kogi.
Gratitude à tous pour tout soutien
Le directeur de la communication du diocèse d'Auchi, le révérend père Peter Egielewa, a transmis dans le communiqué les gratitudes de Mgr Gabriel Dunia, ordinaire du lieu. Ses remerciements s’adressent «à tous pour les prières et le soutien moral reçus pendant les onze jours de captivité du père Thomas Oyode, y compris les fidèles catholiques à l'intérieur et à l'extérieur du diocèse, les Nigérians bien intentionnés à l'intérieur et à l'extérieur du pays, les amis et les bienfaiteurs du monde entier». Une mention spéciale a aussi été faite des «agences de sécurité, les divers groupes de vigiles et les chasseurs qui ont travaillé jour et nuit à la recherche» du recteur du petit séminaire de l'Immaculée Conception.
En finir avec l’insécurité dans la région d’Edo
L'enlèvement de l’abbé Oyode n’est pas un cas unique à Edo. Ces actes criminels sont devenus récurrents dans cette partie du Nigéria soummise à diverses bandes armées. L'évêque d’Auchi a profité de cette occasion pour élever la voix et «appeler le gouvernement à tous les niveaux à travailler pour mettre fin à la détérioration de la situation sécuritaire» dans cet État, et particulièrement le district sénatorial d'Edo North. Il demande au pouvoir en place de «prendre des mesures proactives pour mettre en place des modalités qui garantissent que les gens retourneront à leur vie normale et paisible dans leurs maisons, dans leurs fermes et lors de leurs déplacements».
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