Bénin: dévotion mariale au sanctuaire d’Arigbo

Marie José Muando Buabuao – Cité du Vatican

Dans un entretien accordé à Radio Vatican, le recteur de ce sanctuaire, le père Fortuné Badou, ainsi que le chargé de communication du diocèse de Dassa-Zoumé, le père Jean-Paul Tony, ont d’abord décrit le déroulement de ce pèlerinage et ensuite évoqué la place qu’occupe le dogme de l’Immaculée Conception.

L’image qui apparait quand on se rend à Dassa est celle de Marie

Après la tenue de la deuxième édition du pèlerinage liée à Marie Notre-Dame d'Arigbo, les impressions du père Jean-Paul Tony, chargé de communication au sein du diocèse de Dassa-Zoumé étaient centrées sur l’affluence des pèlerins venus prier aux pieds de Marie pour invoquer la paix et l'unité. «Cette année, je me rends compte que le peuple de Dieu est de plus en plus aguerri et beaucoup plus favorable à ce genre de pèlerinage», poursuit-il, soulignant que le nombre d’ordinands au sacerdoce, un diacre et trois prêtres, étaient inférieurs à celui de l’année dernière.

Ce sanctuaire étant relié à celui de Lourdes, il consacre une place particulière au dogme de l'Immaculée Conception, a-t-il fait remarquer. À la question de savoir comment peut-on observer cette dévotion vécue par le peuple de Dieu qui se rend au sanctuaire de Dassa, le père Tony précise que la dévotion, en ce lieu de pèlerinage, a toujours été spectaculaire. «Et quand on dit ‘Je vais à Dassa’, on sait que la première image qui arrive dans la tête de ceux qui le disent, c'est l'image de Marie. Et on se dit toujours ‘Aller à Dassa’, c'est aller à la rencontre de Marie.» Cette dévotion, poursuit le chargé de communication du diocèse de Dassa Zoumé prend une dimension concrète dans la vie des fidèles chrétiens au Bénin comme lieu de ressourcement spirituel.

Demander à Marie de continuer à veiller sur l’humanité

Le recteur de ce sanctuaire, le père fortuné Badou, dans sa prise de parole, est revenu sur l’importance de la solennité de l’Immaculée Conception et le lien entre les sanctuaires de Lourdes et de Dassa-Zoumé, rappelant l’année jubilaire que connait son diocèse. «Nous sommes en liesse jubilaire au sein de ce centre marial. Nous célébrons les 70 ans de sa création à l'occasion du centenaire de la définition du dogme de l’Immaculée Conception en 1954», rappelle-t-il. Pour le recteur du sanctuaire de Notre-Dame d’Arigbo, c’est un temps de joie pour les fidèles. «Ça va être la clôture de l’année jubilaire ici chez nous, donc ça dévoile toute l'année de l'église universelle 2025», poursuit-il en rendant grâce à Dieu, par Marie, pour tout ce qu'elle a accompli dans la vie de ses enfants, «qui que nous sommes, d'où que nous soyons». «Et nous lui demandons de continuer à veiller non seulement sur l'Église du Bénin, mais sur toute l'humanité, afin que la paix et l'unité règnent entre les fils et filles de Dieu, entre les fidèles du Christ que nous sommes, pour un bon témoignage de la foi rendue au Christ, là où chacun de nous se trouve», conclut le père Fortuné Badou.