Noël: Dieu s’incarne et nous apprend à «l’aimer et le faire aimer en chaque frère»
Vianney Gilliot – Cité du Vatican
Le temps qu’ouvre noël par l’incarnation de Dieu fait homme est une occasion de se rendre compte que Dieu se rend présent, en toute humilité, pour chacun de nous. «si il n’y avait pas eu l’incarnation, est ce que je pourrais dire que le seigneur se fait proche?» se demande Benjamin Afonso, jeune séminariste qui a senti l’appel de la vocation lors d’un temps d’adoration. Il se confie sur la place qu’a noël dans son chemin de foi.
«Le seigneur se fait proche, pourvu qu’on lui ouvre son cœur»
«Il vient nous rejoindre dans la réalité la plus profonde et intime de notre vie», commence par commenter Benjamin. Le séminariste voit à travers l’incarnation de Dieu, un acte d’humilité et d’abaissement total à l’image d’un petit enfant. «Ça dit beaucoup de l’amour de Dieu pour nous. Un bébé est dépendant de ses parents», dit-il. Mais ce fait ne doit pas être vu de loin comme une leçon spirituelle détachée, «Jésus se rend dépendant de Joseph et Marie, il attend de nous cet amour qui prend soin».
Benjamin Afonso ajoute: «s’il n’y avait pas eu l’incarnation, est ce que je pourrais dire aujourd’hui que le Seigneur se fait proche pourvu qu’on lui ouvre son cœur?» C’est par cette proximité que le jeune séminariste s’est senti appelé à ce choix de vie radical qui déteint face à une société civile de plus en plus éloignée du spirituel.
Une vocation à l’épreuve du recul de la pratique religieuse
«Écoute, prière, et présence», voilà la règle de vie qu’entrevoit le jeune homme qui voit les enjeux d’une société qui n’a plus besoin de sacré. «Je crois que le prêtre, en consacrant sa vie au seigneur, a un beau message d’espérance à apporter au monde. Ce message est celui de l’amour infini du seigneur qui transforme concrètement nos vies».
Le jeune homme s’attarde aussi sur la place des parents de Jésus, Joseph et Marie, qui «ont su accueillir dans la simplicité de leur vie le sauveur du monde». Cette venue du Christ a donc beaucoup à dire à ce monde moderne: «notre monde va vite, a plein de problèmes mais noël nous rappelle qu’il est composé de plein de merveilles de Dieu, à commencer par chacune des personnes qui le composent». Avec noël, c’est Dieu qui se donne au monde, un parole du prophète Isaïe résonne particulièrement avec cela en Benjamin Afonso: «Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, je donne des humains en échange de toi, des peuples en échange de ta vie». Cette parole a vocation à toucher les cœurs pour que l’Église continue de vivre par de «saints témoins de l’amour de Dieu».
L’exigence qu’implique la nécessité de porter la voix du Christ dans un monde qui ne l’écoute plus est source de joie pour le séminariste aixois. Sa vision du sacerdoce a un objectif: «aimer le seigneur, le faire aimer en l’aimant dans chaque frère».
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