Pologne: les évêques défendent l'enseignement religieux à l'école publique
Vatican News
Dans leur déclaration, les évêques ont souligné que les changements prévus violent les accords existants entre l’État et les Églises. «En introduisant ces changements, le ministère de l’Éducation nationale a agi illégalement car il n’a pas pris en compte l’accord légalement requis avec les églises et les associations religieuses», indique le communiqué officiel.
Les moyens légaux pour défendre l'enseignement religieux
Les évêques considèrent que la réduction du temps d’enseignement et la fusion des classes sont «injustes et inéquitables». C’est pourquoi la Conférence épiscopale polonaise utilisera tous les moyens légaux pour défendre l’enseignement religieux dans les écoles publiques.
Mgr Wojciech Osial, en charge de la commission éducation pour l’épiscopat a rappelé qu’à l’école primaire, 86% des parents polonais demandent une éducation catholique pour leurs enfants. «Ce n’est pas une petite portion de la société», a-t-il noté. Le ministère de l’Éducation nationale souhaite réduire les cours de religion à une heure par semaine d’ici à la prochaine année scolaire. Actuellement, l’école publique polonaise propose de facon facultative des cours de religion ou des cours d’éthique, à raison de deux cours par semaine.
Formation des prêtres, médias, abus
Un autre sujet clé de l’Assemblée plènière était la formation des prêtres et la formation continue du clergé. Les évêques ont présenté un nouveau modèle de formation sacerdotale qui prend en compte les défis modernes et la réalité sociale changeante. L’objectif est de permettre aux prêtres d’être mieux préparés à leurs diverses tâches.
Les médias de l’Église ont également été évoqués. L'archevêque Tadeusz Wojda SAC, président de la Conférence épiscopale, a déclaré qu'une réorganisation complète des médias catholiques est prévue pour accroître leur portée et leur efficacité. La Conférence épiscopale a par ailleurs annoncé la création d'une commission indépendante d'experts pour traiter les cas d'abus sexuels. Le projet de cette commission a été présenté et discuté. Les évêques ont souligné la nécessité d’une telle initiative, mais ont fait de nombreux commentaires et suggestions pour clarifier davantage la structure de la commission.
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