Angela Merkel au Bundestag, le 21 novembre 2017. Angela Merkel au Bundestag, le 21 novembre 2017. 

La crise politique en Allemagne inquiète l'Europe

La chancelière sortante Angela Merkel n'a pas réussi à former une coalition avec les écologistes et les libéraux. Des élections anticipées pourraient être convoquées en 2018.

Entretien de Samuel Bleynie

L’Allemagne cherche une sortie de crise après l’échec des négociations pour former une coalition "Jamaïque". C’est désormais Frank-Walter Steinmeier qui est aux commandes. Après un long entretien avec Angela Merkel hier soir, le président de la République fédérale a décidé de donner une dernière chance à la chancelière de former un gouvernement.

Pour cela, Frank-Walter Steinmeier passe en revue les partis susceptibles de participer à une coalition: ce mardi 21 novembre 2017, il doit rencontrer la direction du parti écologiste, puis le chef du parti libéral-démocrate, qui avait rompu le dialogue hier.

Demain, le président recevra Martin Schulz, le chef de sa formation historique, le Parti social-démocrate, qui refuse pour l’instant toute alliance avec Angela Merkel. Angela Merkel, justement, a de son côté assuré être prête à retourner aux urnes.

Cette crise pourrait avoir des conséquences sur l’Europe. La France souhaite ainsi que l’Allemagne reste un partenaire « stable et fort » pour « avancer ensemble », peut-on lire dans un communiqué de la présidence. Un affaiblissement d’Angela Merkel pourrait bien contrarier les plans français de relance de l’Europe, comme nous l’explique Sébastien Maillard, le directeur de l’Institut Jacques Delors, interrogé par Samuel Bleynie.

ENTRETIEN ALLEMAGNE SEBASTIEN MAILLARD

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21 novembre 2017, 20:17