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Une affiche à l'image du Premier ministre libanais dans les rues de Beirut, le 5 novenbre 2017. (AFP) Une affiche à l'image du Premier ministre libanais dans les rues de Beirut, le 5 novenbre 2017. (AFP) 

La démission de Saad Hariri : une mauvaise nouvelle pour le Liban

Confusion dans le pays après la démission-surprise du Premier ministre, samedi 4 décembre. L'entourage du président Michel Aoun a fait savoir qu'il ne l'accepterait pas

Par Olivier Bonnel.

La confusion et l’incertitude règnent au Proche Orient, et au Liban en particulier, après la démission-surprise annoncée samedi de Saad Hariri. Depuis l’Arabie Saoudite, le chef du gouvernement libanais a annoncé quitter le pouvoir, en expliquant notamment que sa vie serait menacée au Liban, et affirmant plus précisément qu’un projet d’assassinat à son encontre «se tramait dans l’ombre» ; une information pourtant démentie par les services de sécurité libanais.

On se perd en conjectures, au pays du Cèdre, sur les vraies raisons de cette démission spectaculaire ; dans une intervention télévisée dimanche soir, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a dénoncé une manœuvre de l’Arabie saoudite, liée aux affaires internes de la monarchie. Le leader chiite a rappelé qu’il était attaché à la sécurité et à la stabilité du Liban, soulignant que la constitution libanaise pouvait surmonter les défis du pays.

On apprenait par ailleurs, dans l’entourage de Michel Aoun, que le président libanais n’accepterait pas la démission de Saad Hariri, tant que celui-ci ne reviendrait pas en personne, au Liban, pour en expliciter les raisons.

Olivier Bonnel a recueilli l’analyse d’Aurélie Daher, professeur de Sciences-politique spécialiste du chiisme libanais et iranien :

Entretien avec Aurélie Daher

(OB-MA)

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06 novembre 2017, 09:10