Le Liban fragilisé par les tensions irano-saoudiennes
Par Giada Aquilino
Le Liban craint les retombées de la démission surprise du Premier ministre Saad Hariri, qui a annoncé quitter son poste le 4 novembre 2017 depuis la capitale saoudienne Ryad. Le chef du gouvernement libanais, qui dit avoir peur pour sa vie dans son pays, a dénoncé «l’ingérence» de l'Iran dans les affaires du Liban, à travers son allié libanais, le Hezbollah.
Une démission sur fond de confrontation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran qui met aussi en lumière les nombreuses fragilités du pays du cèdre. Entre l’instabilité politique et la présence d’un million et demi de réfugiés syriens dans le petit territoire, il est nécessaire d’établir un dialogue de paix. C’est l’appel du Père Paul Karam, président de Caritas Liban, interrogé par Giada Aquilino du service italien de Radio Vatican.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici