La basillique Notre-Dame de Fourvière prise dans la pollution lyonnaise, le 7 décembre 2016. (AFP) La basillique Notre-Dame de Fourvière prise dans la pollution lyonnaise, le 7 décembre 2016. (AFP) 

La concentration de CO2 dans l'atmosphère a battu un nouveau record

Une semaine avant l'ouverture de la COP23, à Bonn, en Allemagne, l’Organisation météorologique mondiale a publié un rapport inquiétant. Selon elle, la concentration de dioxyde de carbone a battu un nouveau record en 2016: 403,3 parties par million dans l’atmosphère, contre 400 en 2015.

Par Samuel Bleynie

Deux ans après la COP21 de Paris, une nouvelle conférence des Nations unies sur le climat s’ouvre ce lundi 6 novembre 2017 à Bonn (en Allemagne). Durant les 11 jours de cette COP23, les pays se retrouveront «pour débattre de l'avancement des objectifs et des ambitions de l'accord de Paris et avancer sur les lignes directrices de sa mise en œuvre», indique le site Internet de l’événement.

Cette conférence s’ouvre dans un contexte plutôt morose. Il existe un écart «catastrophique» entre les engagements pris par les États pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les efforts nécessaires pour respecter l’accord de Paris, a mis en garde le Programme des Nations unies pour l'environnement dans un rapport publié mardi dernier.

La veille, une semaine avant l’ouverture de la COP23, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), publiait un bulletin annuel inquiétant. Selon elle, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a battu un nouveau record en 2016: 403,3 parties par million (ppm) dans l'athmosphére, contre 400 en 2015.

Geir Braathem, chercheur à l’OMM, explique au micro de Samuel Bleynie en quoi ce seuil, le plus haut depuis 3 à 5 millions d’années, est problématique :

Entretien avec Geir Braathem

(SBL-MA)

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06 novembre 2017, 16:26