À Paris, un sommet pour organiser le financement de la transition écologique
Entretien réalisé par Olivier Bonnel.
Le sommet de ce mardi 12 décembre 2017 avait été proposé par le président français Emmanuel Macron après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris. Il sera centré sur le financement de la transition écologique. L’action politique «ne suffira pas si nous ne revoyons pas l’architecture de la finance mondiale», a ainsi averti la responsable climat de l’ONU Patricia Espinosa.
Co-organisée par les Nations-Unies et la Banque Mondiale, cette rencontre doit rassembler une cinquantaine de chefs d’état et de gouvernement, mais aussi des maires de grandes villes et des responsables de provinces et régions. L’enjeu majeur est d’inciter acteurs privés comme publics à orienter leurs capitaux pour mieux lutter contre les effets du réchauffement. Cet objectif est notamment un défi pour les pays les plus pauvres, dans l’optique d’un développement durable. Mais ce sommet n’est pas une conférence des donateurs, insiste la présidence française, qui évoque des «solutions concrètes» pour «multiplier les projets sur le terrain».
Lors de l'Angélus dimanche 10 décembre, le Pape François avait apporté son soutien à ce sommet. Il espère que cette rencontre, ainsi que toutes les autres initiatives allant dans la même direction, «favorisent une claire prise de conscience sur la nécessité d’adopter des décisions réellement efficaces pour lutter contre le changement climatique et, dans le même temps, combattre contre la pauvreté et promouvoir le développement humain intégral».
Olivier Bonnel a interrogé l’une des participantes à ce «One Plannet Summit»: Géraldine Ang, analyste à l’OCDE sur les politiques de soutien à la finance et à l’investissement verts.
(SBL-OB)
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