En Libye, une réconciliation plus que jamais compromise
Joris Bolomey
Dimanche 17 décembre marquait en Libye le deuxième anniversaire de l’accord politique de Skhirat qui a créé le gouvernement d’union nationale, présidé par Faïez el-Sarraj à Tripoli. Une institution reconnue par l’ONU, mais ne contrôlant qu’une partie de l’ouest du pays. Ce même jour, Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est, a déclaré que cet accord n’avait plus lieux d’être. La Libye semble plus que jamais divisée.
Faïez el-Sarraj peine à assoir l’autorité de son gouvernement et Khalifa Haftar est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata, de vouloir instaurer un régime militaire en Libye.
Où en est donc le processus de réconciliation dans ce pays ? Réponse avec Moncef Djaziri, maître d’enseignement et de recherche honoraire à l’université de Lausanne, en Suisse.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici