L’Italie retourne aux urnes en 2018
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Les partis politiques de la péninsule n’ont pas attendu la date des prochaines élections législatives pour tenter de former des coalitions, car la loi électorale a été changée. Et cela change toute leur stratégie. Les Italiens se retrouvent devant trois groupes principaux : le centre-droit, formé de Forza Italia, parti de Silvio Berlusconi, la Ligue du Nord, et plusieurs formations situées très à droite de l’échiquier politique ; le centre-gauche, dominé par le Parti démocrate de Matteo Renzi, qui peine à fédérer l’ensemble de la gauche ; et le mouvement Cinq étoiles de Beppe Grillo, premier parti d’Italie, mais refusant toute alliance.
Selon les derniers sondages, dont les résultats sont assez constants depuis plusieurs semaines, le centre-droit est donné vainqueur, mais le mouvement Cinq étoiles resterait le premier parti. Le centre-gauche, qui a subi plusieurs revers politiques depuis le référendum constitutionnel de décembre 2016 et les municipales du printemps suivant, ne semble pas en mesure de remporter le scrutin.
Giuseppe Santoliquido, enseignant dans le réseau des universités catholiques d’Afrique centrale revient sur cette réforme électorale, ses implications et l’état des forces politiques en Italie
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