Bioéthique: la nécessité de protéger les plus faibles
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
Un vaste débat national sera proposé dans toutes les régions en vue d’une révision des lois de bioéthique dont la dernière version date de 2011 et qui doit être réexaminée dans un délai de 7 ans. Parmi les questions débattues: la procréation médicalement assistée (PMA) et son éventuelle ouverture aux femmes célibataires et aux couples d’homosexuelles, la gestation pour autrui (GPA) ou technique dite des «mères porteuses» qui reste interdite en France, la fin de vie, ou encore les neurosciences et l’imagerie cérébrale.
C’est dans cette perspective, que l’association Alliance VITA organise une nouvelle session de formation bioéthique sur le thème: «Que faire du temps ? Défi bioéthique, défi d’écologie humaine.» Celle-ci se déroulera les lundis 15, 22, 29 janvier et le 5 février, avec un programme, consacré à la question du temps, et plus particulièrement celle du nouveau rapport de l’Humanité au temps. Cette formation sera ouverte à tous, dans plus de 100 villes en France et à l’étranger.
Il y a quelques jours, un sondage de l'Ifop sur les français et la bioéthique, réalisé pour La Croix et le Forum européen de bioéthique, présentait une opinion publique très favorable à un changement de la législation sur des pratiques telles que la PMA, la GPA et la fin de vie, suscitant de nombreuses réactions et notamment celle de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA. Il expose ses critiques et rappelle que la protection des plus faibles doit être une priorité.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici