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Les forces de sécurité afghanes devant le siège attaqué de l'ONG Save The Children, le 25 janvier 2018. Les forces de sécurité afghanes devant le siège attaqué de l'ONG Save The Children, le 25 janvier 2018.  

Le pouvoir afghan affaibli face à la vague de terrorisme

L’Afghanistan a connu plusieurs attentats de grande ampleur en milieu urbain depuis plus d’une semaine. C’est le résultat de différents facteurs qui rendent la situation sécuritaire encore plus difficile et complexe.

Entretien réalisé par Xavier Sartre - Cité du Vatican 

Un assaut contre l’hôtel Intercontinental, une ambulance piégée devant un hôpital, une attaque contre une antenne d’une ONG occidentale, une autre contre l’Académie militaire : les attentats revendiqués par les talibans ou l’organisation de l’État islamique se multiplient depuis le 20 janvier en Afghanistan.

Une vingtaine de personnes, dont quatorze étrangers, ont été tuées dans l’attaque de l’Intercontinental à Kaboul, le dimanche 20 janvier. Une centaine de personnes ont péri samedi 27 janvier dans l’explosion de l’ambulance, près d’un hôpital géré par une ONG italienne, toujours dans la capitale. Cinq autres personnes ont perdu la vie lors de l’attaque menée mercredi 24 janvier contre une antenne de Save the Children, à Jalalabad, dans l’est. Et ce lundi 29, c’est l’Académie militaire d’Afghanistan, à Kaboul, qui a été prise pour cible.

Toutes ces attaques ont été revendiquées soit par les talibans, soit par l’EI. Elles ont toutes eu lieu dans des lieux qui étaient théoriquement sous haute protection. L’hôtel Intercontinental, qui appartient au gouvernement, est connu pour accueillir principalement des étrangers. L’ambulance piégée a explosé dans un quartier où se concentrent des bâtiments d’institutions et des ambassades. Les étrangers et l’État ont donc été les cibles privilégiées.

Lors de la prière de l’Angélus sur la Place Saint-Pierre, dimanche 28 janvier, le Pape François a prié pour les victimes des récents attentats en Afghanistan, et pour ceux qui y travaillent à construire la paix.

Peut-on s’attendre à la poursuite d’une telle vague ? Réponse d’Olivier Guillard, chercheur associé à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques) et directeur de l’information chez Crisis 24. 

Entretien avec Olivier Guillard, chercheur associé à l'Iris

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31 janvier 2018, 08:48