Pour enfin vaincre la lèpre, la nécessité d’un dépistage précoce
Entretien réalisé par Samuel Bleynie – Cité du Vatican
Maladie souvent associée à des époques lointaines, la lèpre n’en reste pas moins un fléau d’aujourd’hui. Chaque année, 200 000 nouveaux cas sont détectés, soit un malade signalé toutes les deux minutes.
Pourtant, après trois décennies de progrès dans le dépistage et le traitement des malades, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait supprimé la lèpre de sa liste des problèmes de santé publique au début des années 2000. Mais depuis, le nombre de cas dépisté stagne.
L’un des enjeux reste de rejoindre les populations pour détecter au plus tôt la maladie. Car si on guérit de la lèpre, on ne guérit pas de ses conséquences. «Si la lèpre est détecté trop tard, la vie du malade change. Pour toujours», rappelle la fondation Raoul Follereau, à l’occasion de la Journée mondiale de la lèpre, ce dimanche 28 janvier 2018.
Le docteur Bertrand Cauchoix, conseiller médical de la Fondation Raoul Follereau, explique cette stagnation du dépistage et évoque des pistes de solution.
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