Urgence humanitaire dans la Ghouta orientale
Entretien réalisé par Hélène Destombes – Cité du Vatican
Les pilonnages incessants depuis cinq jours, à l’artillerie et aux raids aériens, ont fait, selon l’OSDH, 335 morts et 1 500 blessés dans cette zone où vivent quelque 400 000 personnes. Par ailleurs, plusieurs hôpitaux ont été détruits ou mis hors de service par les bombardements.
Le Comité international de la Croix Rouge a réclamé ce mercredi l'accès dans la Ghouta afin de «porter secours aux blessés» qui «meurent faute de soins». Iolanda Jacquemet est la porte-parole pour le Proche et Moyen-Orient du CICR. Elle évoque une situation effroyable.
Le CICR a fait également état de bombardements ayant frappé Damas qui ont fait plusieurs victimes parmi les civils.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir pour débattre d’un projet de résolution imposant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie pour permettre la livraison d'aide humanitaire et des évacuations médicales.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a ainsi réclamé, mercredi 21 février, un arrêt immédiat des combats dans la Ghouta orientale. Le président français Emmanuel Macron a pour sa part demandé «une trêve» et condamné «vigoureusement» les attaques contre les civils et la chancelière allemande Angela Merkel a appelé ce jeudi 22 février à «faire cesser le massacre» en Syrie.
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