Huitième forum mondial à Brasilia pour protéger et partager l'eau
«Il n'y a pas de temps à perdre !» Le président brésilien Michel Temer a tiré la sonnette d'alarme lundi 19 mars à l'ouverture du 8ème forum international de l'eau à Brasilia. Jusqu'au 23 mars, 40 000 personnes de plus de 160 pays, dont une quinzaine de chefs d’Etats, 300 maires de villes du monde entier, plusieurs dizaines de scientifiques et de militants écologistes, se réunissent autour du thème «l’eau en partage».
Ce forum se tient à l'heure où de grandes villes, comme celles du Cap, en Afrique du Sud, font face à un manque d'eau criant. Et il y a urgence à trouver des solutions durables pour parvenir à une gestion efficace de ce bien commun.
«L’accès à l’eau est une condition pour l’exercice des autres droits humains», rappelait le Pape François dans son encyclique Laudato Si. Or près de la moitié de la population mondiale, 3,6 milliards de personnes, vit dans des zones où l'eau peut manquer au moins un mois par an selon l'Organisation des Nations unies. Si rien n'est fait, 5,7 milliards de personnes pourraient manquer d’eau d’ici 2050.
Les problèmes d’accès à l’eau potable ne viennent pourtant pas d’une raréfaction de cette ressource, mais découlent de problèmes de gouvernances selon Frédéric Lasserre. Il est professeur de géographie à l'université Laval à Québec et Directeur du Conseil québécois d'études géopolitiques.
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