L'ancien Premier ministre et Président de la Commission européenne, Romano Prodi, a voté à Bologne ce 4 mars 2018. L'ancien Premier ministre et Président de la Commission européenne, Romano Prodi, a voté à Bologne ce 4 mars 2018.  

Législatives en Italie: une participation en hausse

En Italie, près de 46 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche 4 mars pour renouveler leur Parlement. Une élection incertaine dans laquelle trois grandes forces se font face: la coalition de centre-droit, celle de centre-gauche et le mouvement anti parti 5 Étoiles.

À 12h ce dimanche, le taux de participation était plus élevé qu’aux dernières législatives. 19% des électeurs s’étaient rendus aux urnes à la mi-journée, soit quatre points de plus qu’en 2013 à la même heure.

Les bureaux de votes fermeront leurs portes ce soir à 23h et les sondeurs misent sur une participation de plus de 70%. Face aux urnes, les Italiens ont deux choix à faire: un bulletin pour la chambre des députés et un pour les Sénateurs. 

Un tiers d'électeurs indécis 

Trois forces principales s’affrontent lors de ces législatives, une coalition du centre-droit Forza Italia mené par Silvio Berlusconi avec l’extrême droite de La Ligue du Nord de Matteo Salvini, une coalition de centre-gauche menée par l’ancien président du conseil du Parti Démocrate, Matteo Renzi, et enfin, le mouvement anti-parti 5 Étoiles, la principale figure d’opposition.

Selon les derniers sondages réalisés il y a deux semaines, les trois forces sont autour d’un tiers des intentions de vote, avec une légère avance pour la droite. Par ailleurs, un tiers des électeurs serait indécis.

Nouvelle loi électorale 

Ces deux de mois de campagne ont notamment été rythmés par la question de l’immigration et de l’expulsion des migrants clandestins. Sujets largement mis en avant par le parti du Cavaliere et la Ligue du Nord.

L’issue de ces élections s’annonce incertaine, d’autant plus que ce sont les premières sous le joug d’une nouvelle loi électorale votée cet hiver : un scrutin à un tiers pour la majorité et deux tiers à la proportionnelle. Pour être majoritaire dans les deux chambres et former un gouvernement, les partis doivent ainsi atteindre 40% des voix, d’où la nécessité de former des coalitions, mais qui pourraient éclater ces prochains mois.

 

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04 mars 2018, 17:38