Effondrement du Rana Plaza: 5 ans plus tard, qu'est ce qui a changé ?
Marine Henriot - Cité du Vatican
Dans la banlieue de Dacca, la capitale du Bangladesh, 5000 ouvriers du textile travaillaient entre les murs du Rana Plaza, un immeuble miteux de huit étages. Chaque jour, ils mettaient leurs vies en péril pour subvenir aux demandes et aux cadences des multinationales du textile.
Le 24 avril 2013, l’immeuble s’est effondré, entraînant dans sa chute la mort de 1138 personnes. 2000 autres travailleurs ont été blessés.
Parmi les décombres et les cadavres, les étiquettes des grandes marques occidentales, telles que H&M, Auchan, Camaïeu, Benetton ou Zara.
Un drame à part dans l’industrie du textile, qui a suscité beaucoup d’émotion chez les consommateurs, qui découvraient dans quelles conditions étaient fabriqués leurs vêtements. Les organisations de défense des droits humains, locales et internationales se sont mobilisées pour que de tels accidents ne se reproduisent plus, et que les multinationales et les Etats prennent leurs responsabilités.
5 ans après, qu’est ce qui a changé ? La réponse de Nayla Ajaltouni, porte parole du collectif Ethique sur l’étiquette, qui milite pour le respect des droits humains au travail.
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