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C'est Mike Pence, le vice président américain qui a représenté le pays lors du Sommet des Amériques, le 14 avril 2018. C'est Mike Pence, le vice président américain qui a représenté le pays lors du Sommet des Amériques, le 14 avril 2018. 

Un sommet pour plancher sur l'avenir des Amériques

Le huitième sommet des Amériques se tient les 13 et 14 avril à Lima, au Pérou. Principaux points à l’ordre du jours, pour les chefs d’Etat présents: la situation au Vénézuela et la corruption sur le continent. Grand absent de ce sommet, Donald Trump, une première pour un président américain à ce conclave régional lancé par Bill Clinton en 1994.

Entretien réalisé par Joris Bolomey – Cité du Vatican

Préoccupés par les scandales de corruption et la tension politique au Venezuela, une quinzaine de pays se réunissent à Lima pour le Sommet des Amériques. Donald Trump a annulé à la dernière minute ce qui devait être son premier déplacement en Amérique latine.  Une absence vécu comme un énième camouflet sur le continent. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017, le président américain a entretenu des rapports tendus avec ses voisins du Sud, en particulier avec le Mexique sur les questions migratoires et commerciales.

«Une perte de temps» selon le président vénézuélien

Autre grand absent du sommet des Amériques, le président Vénezuelien. Nicolas Maduro a renoncé à se rendre au Pérou, expliquant que sa sécurité n'y serait pas suffisamment assurée. Cette réunion «ne fait pas partie de nos priorités, aucune décision ne va y être prise, c'est une vraie perte de temps», s’est-il justifié. Dans un continent qui a viré à droite ces dernières années, un front commun contre le gouvernement du socialiste Nicolas Maduro pourrait voir le jour afin, notamment, de ne pas reconnaître le résultat du scrutin présidentiel anticipé du 20 mai prochain.

Et le président équatorien Lenin Moreno, arrivé jeudi 11 avril à Lima, a annoncé qu'il repartait immédiatement pour Quito, après la publication de photos qui font craindre l’assassinat de trois journalistes par des présumés guérilleros colombiens.

Les organisateurs comptent en revanche sur la présence de Raul Castro, quelques jours avant que le leader cubain ne passe la main, mettant fin à plus de 40 ans de pouvoir sans partage des frères Castro sur l'île.

À l'ordre du jour: la corruption

Enfin, la corruption sera également à l’ordre du jour. Le continent est en ce moment éclaboussé par de nombreux scandales, avec la destitution du président péruvien Pedro Pablo Kuczynski, ou encore l’arrestation de l’ancien chef de l’Etat brésilien Lula. 

Les explications de Christophe Ventura. Il est chercheur à l'IRIS et spécialiste de l'Amérique latine.

Les explications de Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine

 

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14 avril 2018, 10:06