Le journalisme de paix, toujours d'actualité
Entretien réalisé par Olivier Bonnel-Cité du Vatican
La prochaine journée mondiale des communications sociales aura lieu le 13 mai prochain. Cette année, le Pape François a choisi pour thème « fausses nouvelles et journalisme de paix ». «Le meilleur antidote contre les faussetés, ce ne sont pas les stratégies, mais les personnes : des personnes qui, libres de l’avidité, sont prêtes à l’écoute et à travers l’effort d’un dialogue sincère laissent émerger la vérité» y écrit notamment le Pape François.
Théorisé dans les années soixante par le sociologue norvégien John Galtung, le journalisme de paix propose de repenser les rapports entre le journaliste et ses sources d’information, mais aussi les conflits qu’il couvre et les conséquences de l’information qu’il délivre.
Le journalisme de paix revient en vogue à l’heure où la violence et l’exclusion prennent souvent une place bruyante dans nos médias, amplifiés par les réseaux sociaux. A l'heure aussi où les "Fake news" sont devenues monnaie courante.
Parmi les pionniers en France du journalisme de paix figure l’association Reporters d’espoir, crée en 2004. Elle vise à promouvoir une information positive qu’elle qu’en soit la thématique, à restituer la complexité du monde et à donner l’envie d’agir. Reporters d’espoir a noué des partenariats avec des journaux dans le monde entier qui régulièrement publient des articles diffusant un « journalisme de solution ».
Laurent de Cherisey, est l’un des fondateurs de l’association. Il revient sur la genèse de Reporters d’espoir et nous explique en quoi le journalisme de paix est toujours nécessaire au monde d’aujourd’hui
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