Législatives irakiennes: après la guerre, les urgences économiques, sociales et sanitaires
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
45 % des Bagdadis n’ont aucun accès à l’eau potable. Lorsque la température explose le thermomètre avec près de 54 degrés, les Bagdadis n’ont le droit qu’à 3 heures d’électricité par jour, au maximum. La dette du pays, elle, a atteint à la fin de l’année 2017 les 120 milliards de dollars, et la corruption est endémique.
Adel Bakawan, chercheur à l’EHESS, spécialiste de l’Irak, dresse un sombre constat de l’Irak contemporaine qui s’apprête à voter pour un nouveau gouvernement le 12 mai.
Le Premier ministre actuel Haïder Al-Abadi est le favori du scrutin. Son principal concurrent, Al-Fatih est le chef de l’organisation politico-militaire chiite pro-iranienne Badr.
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