Présidentielle au Mali: 24 candidats sur la ligne du départ
Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican
Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali se tient ce dimanche 29 juillet. Signe des enjeux de ce scrutin: pas de moins de vingt-quatre candidats briguent la magistrature suprême, parmi lesquels le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, alias IBK, élu en 2013.
Parmi les principaux adversaires d’IBK figure Soumaïla Cissé, 68 ans, chef de file de l'opposition parlementaire, investi par son parti l'Union pour la République et la Démocratie (l'URD) et la plateforme «Ensemble, restaurons l'espoir», qui rassemble une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations.
L’opposition a dénoncé des fraudes avant même la tenue du scrutin, dénonçant notamment la falsification du fichier électoral ou la mauvaise distribution de cartes d’électeurs.
Pays immense et instable, le Mali est encore miné par les problèmes sécuritaires avec la présence de groupes djihadistes au Nord et les tensions intercommunautaires dans le centre.
En mars 2015, les accords d’Alger fixaient une feuille de route entre le gouvernement, l’opposition et la rébellion touareg afin de pacifier le pays. Aujourd’hui on est toujours loin d’une stabilisation du pays, mais ces accords, même imparfaits sont à mettre au crédit du président Keïta, c’est ce que nous explique Dougoukolo Alpha-Oumar Ba-Konaré, fondateur de l’observatoire Kisal qui promeut les droits de l’homme au Sahel.
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