Il y a soixante ans, le discours du général de Gaulle ouvrait la voie à la décolonisation en Afrique
Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Vatican News
La France, à travers l’Union française, domine encore une partie importante du continent africain. Cette Union, décidée en 1946 en remplacement de l’empire colonial, maintient la domination de la métropole sur des états africains ne possédant qu’une voix consultative.
Le retour de Charles de Gaulle au pouvoir est conditionné par un changement constitutionnel. La V ème République est sur le point de voir le jour, par référendum. Une république dans laquelle seront définies les règles régissant les relations entre le pays et son ancien empire colonial.
«Il est naturel et légitime que les peuples africains accèdent à ce degré politique où ils auront la responsabilité entière de leurs affaires intérieures, où il leur appartiendra d’en décider eux-mêmes» lance le général qui précise que la métropole ne s’opposera à quiconque souhaite l’indépendance.
Comme de nombreux autres pays d’Afrique, le Congo-Brazzaville sera indépendant en 1960. Depuis, le désengagement de la France sur le continent a été difficile et jalonné de difficultés. L’enthousiasme du discours du général de Gaulle appartient désormais au passé.
Lecas Atondi-Monmondjo est écrivain et historien congolais. Il était présent au stade Eboué le 24 août 1958.
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