Cinq États d'Asie centrale vont s'accorder sur le statut de la mer Caspienne
Entretien réalisé par Manuella Affejee - Cité du Vatican
Lors d’une précédente réunion en décembre 2017, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov avait affirmé que tous les obstacles avaient été levés et que le texte d’une convention commune était en cours de préparation; la signature du document devrait, en toute logique, advenir lors de ce sommet, qui se tient à Aktau au Kazakhstan.
Les cinq États s’affrontent sur la question depuis 1991, chacun affichant des vues divergentes, voire changeantes, au fil des années et de leurs intérêts. Le principal enjeu étant de savoir comment se partager équitablement la mer Caspienne, riche en gaz et en pétrole.
En termes purement juridiques, trois statuts sont envisageables: celui de mer ouverte, de mer fermée ou de lac frontalier; chaque régime implique des prérogatives et des devoirs propres, lesquels pouvant léser, ou au contraire, favoriser les intérêts des uns et des autres. D’où la lenteur des négociations.
La question juridique cache, en outre, des enjeux économiques et stratégiques, que décrypte pour nous Jean Radvanyi, géographe, spécialiste de la Russie et de l’espace caucasien, enseignant à l’INALCO (Institut des langues et civilisations orientales).
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