Le grec et le latin, de précieuses disciplines pour le patrimoine européen
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
Au lycée, les langues anciennes ne seront plus évaluées au niveau national, mais par les seuls professeurs de première et de terminale, à la faveur d’un contrôle continu à l’année. Dans un contexte de baisse des élèves et du niveau de leur connaissance technique sur ces matières, Laurent Pernot, directeur de l’Institut de Grec de l’Université de Strasbourg et membre de l’Académie des Belles Lettres, pointe le caractère crucial de préserver ces filières de tout «utilitarisme» dans les parcours d’études «bien qu’il soit légitime».
Cette décision ministérielle interroge également l’avenir de ces disciplines littéraires phares, en tant que patrimoine matériel et immatériel… Entretien des fouilles archéologiques, traductions de littérature antique, de nombreux domaines seraient ainsi touchés par cette baisse de latinistes et d’hellénistes.
Laurent Pernot, directeur de l’Institut de Grec de l’Université de Strasbourg et membre de l’Académie des Belles Lettres, nous rappelle ces enjeux.
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