Surveillance russe: recrudescence ou effet médiatique ?
Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican
L’affaire n’a été révélée que début octobre, le 13 avril dernier au Pays-Bas, quatre agents russes ont été arrêtés devant le siège de l’OIAC (l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques). Dans la voiture de ces espions venus du froid: du matériel d’espionnage, dont une antenne WiFi posée sur la plage arrière. Les agents ont été accusé de vouloir infiltrer l’OIAC, qui deux jours plus tôt confirmait l’origine russe du poison utilisé contre l’ancien agent double Sergueï Skripal en Angleterre.
Quelques jours plus tôt, le 23 septembre les autorités norvégiennes annonçaient avoir arreté un citoyen russe soupçonné d’espionnage lors d’un séminaire au Parlement du pays scandinave.
Les affaires ou les faux pas du GRU, le service de renseignement militaire de la Russie, sont omniprésents dans les médias mais aussi dans les rapports diplomatiques. Depuis l’affaire Skripal au Royaume-Uni, c’est la Russie tout entière qui est dans le viseur britannique, européen, et américain.
Recrudescence des cas d’espionnage ou surexposition médiatique de la part de l’occident ? Eléments d’analyse avec Alain Rodier, directeur de recherche auprès du centre français de recherche sur le renseignement et ancien officier supérieur du renseignement français.
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