Le journalisme de paix, objet d'une conférence au Vatican
Ce samedi 13 octobre, la Cité du Vatican brille sous le signe du journalisme de paix. Une conférence internationale s’est tenue autour de ce thème indispensable, «dans le temps qui court vite, il est important de prendre le temps de s’informer», a rappelé Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la communication du Vatican. Il a également rappelé l’importance d’employer les bons mots et de «rester attaché à la réalité, dans ce temps hyperconnecté».
Paix positive ou paix négative
Pour le norvégien Johan Galtung, fondateur de l’irénologie, la science de la paix, il est important de différencier une paix positive et une paix négative pour traiter l’information de la meilleure façon qu’il soit. Une paix négative, «marquée par une absence de violence n’est pas réelle», avance le politologue de 88 ans, «c’est un problème, car beaucoup de gens croient que c’est la vraie paix», alors qu’il s’agit réellement d’une situation de coexistence, «comme dans un mariage malheureux», précise Johan Galtung.
Respect des droits de l’homme
Journalisme de paix, constructif, de dialogue… plusieurs vocables pour une seule finalité: promouvoir une information positive et optimiste. La Libanaise Vanessa Bassil est la fondatrice de la MAP, Association des Médias pour la Paix, seule association prônant le journalisme de paix au Moyen-Orient et Afrique du Nord. Pour elle, journalisme de paix signifie par exemple réaliser des reportages sur l’intégration positive des réfugiés syriens au Liban.
Par ailleurs, rappelle Vanessa Bassil, il est important que le public soit lui aussi sensibilisé à la question du journalisme de paix, afin qu’il comprenne comment les médias peuvent avoir un rôle dans la paix. Une question qui passe par le respect des droits de chaque être humain.
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