Les Bulgares aussi manifestent contre la hausse des tarifs du carburant
La hausse des taxes sur le carburant et les vieux véhicules, mais aussi plus globalement la vie chère, c’est ce qui indignent les Bulgares manifestant ces trois dernières semaines. Plus pauvre pays de l’Union européenne, la Bulgarie, ancien pays communiste, offre un salaire brut mensuel moyen de 750 euros en 2018 pour un gallon d’essence, soit un peu plus de 3 litres, à 5 dollars 40, renseignent les chiffres de l’agence financière Bloomberg.
Le point d’orgue de cette mobilisation bulgare, c’était dimanche dernier 18 novembre: 30 villes bloquées, de même que les principaux axes routiers ou encore les postes frontières entre la Bulgarie, la Turquie et la Grèce.
Né sur les réseaux sociaux comme son parent français au gilet fluo, le mouvement doit se poursuivre. Un seul slogan en réunit ses participants: «le peuple contre les partis».
Nombreux sont effectivement les manifestants à réclamer la démission du gouvernement de Boiko Borissov, le Premier ministre. Douze ans après leur adhésion à l’Union européenne, les Bulgares ne parviennent à en voir les effets dans leur pays, qui reste gangrené par la corruption et l’opacité.
Nul doute que dans pareil paysage politico-social, les élections européennes de mai prochain seront décisives pour la survie du gouvernement bulgare.
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