La RDC fébrile à un mois des élections générales
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
21 candidats se sont lancés dans la course à la présidentielle du 23 décembre prochain en RDC. Face à Emmanuel Ramazani Shadary, ex ministre de l’intérieur, candidat du président Joseph Kabila, une opposition divisée. D’un côté, le député Martin Fayulu, désigné à Genève candidat à la présidentielle, de l’autre une union formée par l’UDPS de Félix Tshisekedi, soutenu par Vital Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale.
Le 12 novembre dernier Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe avaient dénoncé l'accord passé avec cinq autres opposants pour désigner à la surprise générale Martin Fayulu «candidat unique de l'opposition». Ils avaient invoqué la pression des «bases» de leurs partis respectifs (UDPS et UNC) pour se retirer de cet accord signé à Genève.
Les évêques de RDC se sont exprimés dans un message appelant à des «élections libres, transparentes, crédibles et apaisées». Ils exhortent au respect des principes démocratiques et réclament «le parachèvement des mesures de décrispation politique telles que prévues dans l’Accord de la Saint-Sylvestre» du 31 décembre 2016.
La campagne électorale doit prendre fin le 21 décembre. Son ouverture constitue un soulagement pour la population alors que le mandat du président Kabila devait s’achever le 20 décembre 2016. Et même si ce scrutin se présente comme une véritable course d’obstacles, l’essentiel est qu’il puisse se tenir, selon Lino Pungi professeur à l'Université catholique du Congo, à Kinshasa.
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