Toujours «beaucoup de souffrances» en Syrie d’après le cardinal Zenari
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
La fête de Noël a redonné du courage à la communauté chrétienne de Syrie. Après plusieurs années de guerre, les fidèles ont pu célébrer la Nativité du Seigneur sans qu’aucun incident majeur ne vienne troubler les cérémonies.
Mais ces derniers temps, une recomposition des rapports de force fait craindre un enlisement du conflit dans certaines régions du pays.
Un groupe djihadiste dominé par l'ex-branche syrienne d'al-Qaïda a renforcé le 10 janvier son emprise sur la province d'Idleb, au nord-ouest du pays, à la suite d'un accord mettant fin à plusieurs jours de combats meurtriers avec des rebelles.
La coalition internationale antidjihadiste dirigée par les Etats-Unis a de son côté affirmé ce vendredi un début de retrait de ses troupes de Syrie. Une annonce qui intervient moins d'un mois après la décision du président américain Donald Trump de retirer les quelques 2000 soldats américains présents Syrie. Sur le terrain, ce sont surtout les forces kurdes, alliées de la coalition internationale, qui en paient les conséquences: elles se retrouvent prises en étau entre le menaçant voisin turc et le pouvoir central dont elle est contrainte de se rapprocher.
Une situation qui fait craindre de nouvelles souffrances pour la population civile. Le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, en témoigne.
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